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Ci-dessous le récit des finales

Corpo remportées par le LRC

FINALE 2004

SABATTE (ent) PALACIOS, LEHMANN, P.BERNATET, LAGARRUE, SIROT, VIGNES, GOUVET, BERT, FAUCOGNEY, WINOGRAD, SABIN

HARISTOUY, BLANC, ANTUNES, LABORDE, F.TILLOS, MIRAT, GUILHEM (cap)

FINALE 2005 

 

Le 17/06/2005 à 19h30 à Jurançon

 

Loyal RC bat Sport et foi   10 à 2

Buts: D.Vignes (3), F.Laborde (2), L.Sirot, H.Palacios, F.Serreseque, Millereau (2)

 

LRC : Lagarrue – Antunes, Mirat (L.Esprabens), J.Gouvet (cap) (Lehmann), Millereau (F.Tillos) – Haristouy (Blanc), Bernatet (Sabin), H.Palacios, Sirot – Laborde (Pereira), Vignes (Serreseque)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel est tombé sur SEF !

Alignant pour la première fois de la saison son équipe type, le Loyal n’a pas fait de détail, s’adjugeant un deuxième titre consécutif sans trembler, lors d’un remake de la finale 2004.

L’équipe de SEF, moins accrocheuse que l’an passé, a il est vrai été cueillie à froid : Menée 3 – 0 après vingt minutes de jeu, elle a rapidement perdue pied, malgré les efforts de Gaby Da Silva pour remuer ses troupes. Mais quand le duo Laborde (intenable !) – Vignes, servi par la doublette Sirot – Palacios, décide de dynamiter une défense de corpo, le score prend vite des proportions préoccupantes !! 

Heureusement la charnière new look du LRC se permettait quelques fantaisies superflues,  et SEF réduisait le score, avant d’être de nouveau crucifiée par deux fois, un lob de Lolo Sirot tout d’abord, et un but plein d’opportunisme de Fred Serreseque. Le coaching tantrique de Berron lui-même n’y pouvait rien, le Loyal était intouchable !

5 – 1 à la mi-temps (et trois barres !) la messe était dite… 

5 – 1 ce sera également le score de la seconde période, une mi-temps longtemps stérile, avant que Steph Millereau monté aux avants postes n’ajoute deux buts en solitaire, et que David Vignes, auteur d’un triplé, ne s’envole vers le soulier d’or 2004 – 2005. 

Le LRC est donc encore champion, cette fois en alignant les galactiques, mais ce sont quarante joueurs qui se sont dépouillés toute la saison pour en arriver là. 

Merci à l’UJ pour le prêt du terrain et du foyer, et à Eric Domengine, remarquable arbitre au pied levé d’un match d’une correction exemplaire.

 

Les étoiles

Bert : 4. Il n’y a que le résultat qui compte, et le coach aligne les trophées comme des perles. Sans tomber dans le non sens pathologique du coaching de son prédécesseur lors de la finale 2004, la gestion passive et l’approche  « patronage Â» de Berron ne manque pas d’inquiéter une bonne partie de ses joueurs. Inexistant pendant que sa défense se prenait pour les Harlem globe trotters, il s’est repris par la suite. Soutenu par la frange pacifique du LRC (Espra, Lehmann…) l’irlandais risque de payer cher l’affront fait à Scifo. Une fronde est d’ailleurs sous-jacente, mais le Président a décidé de lui maintenir sa confiance. Pour l’instant…

Lagarrue : 4. Pour ses relances au pied, parce que pour le reste il ne s’est pas foulé. Abandonné par sa défense sur les deux buts encaissés, il a passé une soirée des plus tranquille.

Mirat : 4,5. Il confirme son étoile d’or. Omniprésent en défense, dur dans les contacts, il s’est en plus permis quelques apports offensifs décisifs.

Antunes : 4. Le – de 13 a moins brillé que ces derniers temps, se faisant notamment croquer sur le deuxième but. Mais il reste d’une solidité à toute épreuve.

Esprabens : 4. Le Thuram blanc a parfaitement tenu son rôle, se permettant même quelques gestes techniques inédits.

Millereau : 4. Positionné dans un rôle de libéro relanceur (trop ?) Steph a fait parler sa facilité technique, permettant au ju de se construire de derrière. Monté en pointe en toute fin de match, il en profite pour ouvrir son compteur but. La classe…

Gouvet : 3,5. Une première mi-temps à la dérive, avant de se reprendre en seconde, sous l’effet du discours rageur de coach Berron. Imprenable de la tête malgré une détente verticale infinitésimale.

Tillos : 4. Le petit Prince à la mine. Confiné à du marquage, il s’en est parfaitement acquitté.

Lehmann : 4. Sobre et d’une sérénité de moine Chaolin, Greg a comme d’habitude calmé et stabilisé l’équipe lors de son entrée.

Bernatet : 4,5. On a retrouvé le chat ! Il a taclé, ratissé, gagné des duels, tout le temps ou il a joué, écoeurant rapidement le numéro 10 adverse.

Haristouy : 4,5. Encore une grosse prestation de Lolo, précieux dans la récupération, et judicieux dans la relance.

Blanc : 4,5. Le vétéran a attendu la finale pour sortir sa meilleure prestation de la saison !

Palacios : 4,5. Il vieillit quand lui ? 

Sabin : 3. Parti comme un boulet de canon, Sabo finit la saison sur les rotules. Inexistant dans les duels, lourd et emprunté, il a totalement raté sa première mi-temps, vendangeant de plus une occasion de rêve. Un peu mieux par la suite, il n’est toutefois que l’ombre du meilleur joueur des matches aller qu’il fut…

Sirot : 4,5. Victime d’une décision terrible de coach Berron qui s’est déidé à le sortir à la 83° minute, le cerveau du LRC avait auparavant touché du bois par deux fois (ça en fait beaucoup cette année..) marqué son petit lob (tarif syndical) et distribué des bonbons.

Vignes : 4,5. Il a démonté la charnière centrale adverse, marqué trois  buts, et soufflé sur le fil le soulier d’or 2005 à ses comparses de l’attaque.

Laborde : 4,5. La musaraigne a filé la migraine à ses gardes du corps. Des crochets, des buts, des appels de balle déroutants, et même des passes décisives caviar. Et une chorégraphie de fin de soirée de premier ordre.

Serreseque : 4. Après deux matches aux côtés de Fredo, il a lui a déjà piqué ses tours de vice, et à marqué un but de renard.

Pereira : 4. Solide prestation du polyvalent du LRC. C’est le seul qui puisse jouer avec un bonheur égal devant, au milieu, ou derrière.

 

 

FINALE 2007

LAGARRUE, COLIN, SIROT, GOUVET, ISAC (CAP) CASADABAN, ZAHI, SABIN, LABORDE

VIGNES, S.SERRESEQUE, MIRAT, LEBOUBE, HARISTOUY, ANTUNES, TILLOS, LOUSTAU, BARJI

 

Finale Championnat corpo 2007 LRC - EURALIS

 

Loyal RC – Euralis

Finale championnat 2007

31/10/2007 à Aressy

LRC bat EURALIS 4 – 1  (2 – 0)

 LRC : Lagarrue – Mirat (Castang), Casadaban (Leboube),Gouvet (Antunes), Tillos (Barji) – Haristouy (Colin), Isac(cap), Sirot (Serreseque), Sabin (Zahi) – Laborde (Loustau), Vignes.

Entraineur : P.Bert

Buts : Sirot (9°) Serreseque (32°) Loustau (68°) Vignes (74°)

Arbitrage de Gaby Da Silva (SEF)

Bonne chambrée, terrain cahotique mais cordialement mis à notre disposition par nos amis de Turbomeca au nez et à la barbe d’un quarteron de kroumirs décatis.

Et de quatre…

Moribond au printemps suite à deux prestations tirée par les cheveux face à EDF et les Goldens (et ils sont ou ?) le Loyal renaît de ses cendres à l’automne et arrache un quatrième titre avec une équipe frôlant les quarante ans de moyenne d’age malgré les forfaits de dernière minute de ses deux druides F.Elie et P.Blanc. Forfait également d’Hervé Palacios, ce qui a empêché la symbolique reformation de la première équipe championne en 2004, dont neuf joueurs étaient encore aligné d’entrée cette année…

Ceci au terme d’un match décousu et qui ne restera pas dans les mémoires comme le plus maîtrisé techniquement par le Loyal, pourtant habitué à réussir ses meilleures prestations lors des finales. La faute à une équipe d‘Euralis vaillante en diable, imprévisible, ne posant jamais le jeu et n’hésitant pas à jouer long au dessus de la charnière historique, grinçante, mais inviolée du Loyal. Les oranges mécaniques allaient néanmoins donner un bon coup de main au tenant du titre, le portero local se trouant joliment sur un corner direct de Lolo Sirot qu’il aidait à rentrer : comme face à Mas en demi-finale, un auto-goal débloquait la situation, et comme en demi la FIFA accordait le but au Loyaliste à l’initiative de l’action. Dès lors le Loyal se contentait de faire tourner le ballon, n’était pas vraiment inquiété, mais pas franchement rassuré jusqu’à ce Fred Serreseque du gauche aux quinze mètres ne double la mise.

Deux zéro aux citrons, des roulements nombreux bien digérés, la sérénité était de mise sur le banc du Loyal. Casper Berron gérait ça de loin à l’anglaise, et laissait le sanglier s’exciter devant un début de deuxième mi-temps plus que poussif. La présence conjointe de Captain Isac, Kader Zahi, Lolo Sirot et Boube sur le banc déséquilibrait l’équipe, obligeant Azo Barji qui avait multiplié les prouesses techniques inutiles en première mi-temps à muscler son jeu et à éclairer le ciel d’Aressy de rassurantes chandelles… l’orage passé, Seb Loustau puis David Vignes justifiaient leur statut et pliaient le match, il était temps. La très valeureuse équipe d’Euralis sauvait l’honneur en toute fin de match (une Vata qui surprenait Garruche sur un corner, alors que la maison de retraite du Loyal avait largement dépassé l’heure du couvre feu et commençait à somnoler…) et ramenait le score à des proportions plus raisonnable. Le Loyal qui avait atomisé tous ses précédents adversaires en finale se contente donc d’une victoire logique, mais si les vieux sont toujours là le temps ne joue pas pour eux : Ca sent le jubilé, il faut savoir éviter la saison de trop !

Les étoiles (attribuées par un jury de spécialistes à une heure encore raisonnable de la soirée, et ne prêtant donc à aucune interprétation éthylico-délirante). La prime présidentielle n’ayant pas été versée, un bonus général de 0,50 « spécial titre Â» a été attribué considérant la sévérité générale des notes (cf le trio LS MC et DV qui accorde 0,6 de moins en moyenne que les autres, et à jeun…)

Lagarrue 4.06 : Meilleur relanceur du Loyal, Garruche s’est fait surprendre sur l’ultime corner par un but de la main, ce qui pénalise son habituelle irréprochable prestation d’ensemble.

Mirat 3.8 : Correcte prestation de l’étoile d’or 2005, sobre et efficace, mais peu vu offensivement.

Castang 3.75 : « Cafu Â» a parfaitement digéré son nouveau rôle de défenseur de débordement. Pau sollicité défensivement, il s’est acquitté de sa tâche et aurait même pu marquer (ballon dégonflé, voir plus loin).

Casadaban 3.67 : Moins en verve qu’en demi-finale (la barbe ?) Marco a connu un trou physique en début de seconde mi-temps, à l’image de l’équipe.

Leboube 4.2 : Mis au pilori après Mas, Boube s’est racheté : une activité irréprochable, une agressivité maîtrisée, et des choix offensifs intéressants.

Tillos 4.1 : PPJB sorti du chapeau la veille du match à repris les clés du camion sans trembler. Vingt trois minutes sans peur et sans reproche seize mois après sa dernière exhibition…

Barji 3.89 : Le ballon dégonflé c’est lui. Adidas n’avait prévu les dix-sept touches de balles systématiques qu’allait lui infliger Azo, qui visiblement frustré de démarrer sur le banc a monopolisé la boule lors du premier ¼ d’heure consécutif à son entrée. Beaucoup plus sobre par la suite, il a enfilé le bleu de chauffe et s’est rappelé de son expérience jurançonnaise pour se comporter en défenseur solide et décisif.

Gouvet 4.0: Vingt minutes tranquilles dans une organisation Libéro/Stoppeur que les beaufs maîtrisent à la perfection, dix minutes d’errements lorsque le marquage à l’est-allemande dut s’accommoder de l’imprévisible technique marocaine !!

Isac 4.28: Le capitaine a brandi la coupe au terme d’une solide prestation. Moins en vue qu’à l’accoutumée, c’est lorsqu’il est sorti que son importance est apparue cruellement.

Haristouy 3.05: Définitivement un mystère… Comme cela lui arrive parfois, Lolo est passé à côté par la faute d’un placement sinon incompréhensible, du moins incompris de ses partenaires. C’est le syndrome de l’inactivité : tous les néo-retraités du Loyal sont passés par là, quelques mois nécessaires pour comprendre ce qui est désormais au dessus de ses moyens ... Un manque d’agressivité notable également, et ça c’est nouveau

Colin 4.40: Il a fait du bien par son engagement et sa vitesse d’intervention, même si lui aussi a semblé perturbé par l’anarchique organisation d’Euralis.

Sirot 3.67: Après avoir touché le fond contre Mas, Lolo s’est révélé décisif en débloquant le match d’un coup de patte dont il a le secret, marquant comme à chaque finale disputée par le Loyal. Heureusement, parce que par la suite il ne se passa pas grand-chose, le divorce semblant même consommé avec D.Vignes qu’il n’a jamais réussi à servir correctement.

Serreseque 3.86: Lui aussi était complètement passé à travers en demi-finale, il s’est remis à flot en marquant un but plein de sang-froid du gauche. Dans une position axiale qui l’empêche d’utiliser sa pointe de vitesse, il a ensuite été plus en difficulté pour conserver le ballon.

Sabin 2.95: Délicat retour du prince des dancefloor, qui non content de ne pas réussir grand-chose a surtout baissé les bras à chaque perte de balle. Jean-Roch est au bout du rouleau…

Zahi 4.22: La technique de la mouche a encore fait merveille, et elle se serait exprimé de manière plus éclatante encore sur un meilleur terrain et face à un adversaire plus académique.

Laborde 4.06: Première finale vierge de but pour la musaraigne, qui sert néanmoins sur un plateau Fred Serreseque pour le second. Beaucoup d’abnégation et de d’implication, mais un look post-rencontre à mi chemin entre Che Guevara et Nicolas le jardinier qui pose problème…

Loustau 4.75: Seb s’est battu sans réussite comme un tigre pendant plus d’une heure avant d’être récompensé sur une passe décisive de …Lagarrue. Inattaquable sur l’engagement et la volonté.

Vignes 4.06: La connexion avec Scifo semblant rompue, le pivot s’est trouvé démuni. Il a réalisé son travail de sape habituel, récompensé d’un but mérité en fin de match : quatre finales, quatre fois buteur lui aussi, il reste au moins un point commun aux duettistes…

Bert NC : Casper a traversé le match comme un fantôme, ne s’impliquant jamais dans le coaching d’une équipe qui lui échappe. L’irlandais ne se reconnaît plus dans l’influence grandissante des BNDP au sein du Loyal. Il envisage sérieusement une greffe billéroise significative.

 Merci à Gab Da Silva pour son arbitrage impeccable, à Jacques Andreu pour nous avoir une fois encore permis de bénéficier des installations de Turbomeca, A Laurent Cazenave pour avoir « chauffé Â» la Pena avant l’arrivée des joueurs et pour les avoir deshydratés après, et à l’équipe d’ Euralis pour son état d’esprit avant, pendant, et après le match.

 

 

 

 

FINALE 2006

 

GOLDEN’BLACKS - LOYAL RC

24/05/2006 Finale Championnat Associatif 

Stade de Jurançon

 

Loyal RC bat Golden’Blacks 7 – 0 (2-0)

 

LRC : LAGARRUE – LAFARGOUETTE (MIRAT), LEBOUBE (PEREIRA) J.GOUVET (ANTUNES) F.TILLOS (LEHMANN) – ISAC (HARISTOUY), H.PALACIOS (cap) (BLANC) P.CAZENAVE (SABIN) SIROT (CASTANG) – GUILHEM (MILLEREAU) VIGNES (F.LABORDE)

Entraineur : J.TILLOS

Tavernier : L.CAZENAVE

Buts : Laborde 38°,69°, Sabin 43°,  Sirot 58°,Isac 61°,Guilhem,76°,Millereau 82°

Avertissement : H.Palacios, 18°.

Température estivale, bonne chambrée, arbitrage strict de Mr DA SILVA du comité S.E.F

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La triple couronne trône désormais à la Pena Loyal !

La journée entamée par une mise au vert sérieuse le midi au Fontenoy - malgré les déstabilisantes et infructueuses tentatives d’enivrement du tavernier local- s’est terminée en apothéose au cours d’une des plus chaudes soirées vécues à la Pena. Pour en arriver là, une seule chose s’imposait, venir à bout de la redoutable équipe des Golden’Blacks, auto proclamée favorite du championnat, et première de la saison régulière EDF ayant lamentablement esquivé l’obstacle en déclarant forfait pour les phases finales.

Car dans le chaudron du terrain d’honneur de Jurançon (plus que jamais fétiche !) et devant une foule exceptionnellement nombreuse, le double tenant du titre à renvoyé son jeune challenger à ses chères études.

Et pourtant, il aura fallut presque une mi-temps aux diesels du Loyal pour prendre la mesure de leurs jeunes adversaires. Le début de match fut équilibré et musclé à souhait, deux joueurs des Goldens étant même obligé de quitter leurs partenaires, l’un en ayant mis le pied dans le seul trou du stade, et l’autre s’étant malencontreusement ouvert le cuir chevelu contre un panneau publicitaire de la Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour, suite à une intervention musclée mais correcte du régional de l’étape, Thierry Isac. Double incident qui allait être lourd de conséquence pour les Goldens, qui avaient choisi d’opter pour un groupe resserré, (la qualité plutôt que la quantité) qui allait s’avérer l’être beaucoup trop.

Les noirs et or se montraient entreprenants en début de match, monopolisaient le ballon,  mais se montraient rarement dangereux, H.Palacios et la défense retrouvée du Loyal faisant bonne garde, avec un enthousiasme et un engagement de circonstance : un peu trop d’ailleurs pour El Magnifico qui écopait du premier carton jaune du match. L’étau se desserrait peu à peu, et le Loyal commençait à montrer le bout de son nez. L’équipe type laissait sa place progressivement à un banc en or, et après quelques minutes de flottement, les oranges mécaniques prenaient les affaires en main, définitivement pensait-on lorsqu’ à la 33° minute Steph Millereau lancé plein champs était harponné par le gardien adverse en pleine surface. Pénalty indiscutable, et indiscutablement mis à côté par le soulier d’or 2005 David Vignes.   Qu’à cela ne tienne, le Loyal nullement abattu, continuait à pousser, et trouvait la faille par deux fois avant la pause.  Fred Laborde tel un renard ouvrait le score en partant dans le dos d’une défense remontée anarchiquement pour jouer le hors jeu, avant que Sabo ne double la mise juste avant la mi-temps en concluant une action à une touche de balle ayant impliqué la quasi-totalité de l’équipe : récupération de Boube dans les pieds de son adversaire, ballon en retrait, double remise sur un pas de la charnière défensive vers l’arrière droit, jeu en triangle au milieu, appel en profondeur de l’attaquant gauche qui centre pour le milieu droit qui conclu dans le but vide, du grand art.. .

Comme d’habitude la seconde période sera plus facile, les Goldens visiblement touchés au moral par ce double coup de poignard et physiquement au point de rupture, n’opposant une résistance de principe qu’un petit quart d’heure avant d’exploser en vol. La partie de Playstation pouvait commencer, et la maîtrise technique collective du LRC s’exprimer totalement. 7 – 0 au final, et l’addition aurait du être autrement plus salée sans les péchés d’orgueil collectifs et autres pannes de cerveaux devant le but des attaquants du Loyal…

Seul le résultat compte, et même si elles ont transpiré pour en arriver là, les cartes vermeils du LRC cherchent encore le rival qui les fera chuter !

Le temps ne joue pas pour nous, mais en attendant….

 

Un grand merci enfin aux nombreux membres du Loyal, venus, et pour certains en famille, supporter notre équipe…

 

 

 

Les étoiles 

 

Lagarrue : 5.25.  En tête des suffrages pour l’étoile d’or 2006 sur le site du Loyal, Garruche a justifié son statut, en ne prenant pas un seul but en phase finale. Rarement mis à contribution, il réalise néanmoins deux arrêts déterminants. Très « dissuasif Â» dans ses sorties.

Lafargouette :  4. Très solide sur l’homme, il a manqué de soutien sur ses ballons de relance ce qui l’obligea à jouer long. Le petit taureau de Labastide était ncontestablement le meilleur à son poste cette année.

Mirat : 3.75. L’étoile d’or 2005, concentré sur d’autres objectifs, ne renouvelle pas sa brillante saison dernière. Il livre malgré tout une prestation correcte durant cette finale : rarement en danger, et appliqué dans la relance, il n’a pas tenté le diable, à raison.

Leboube :  4. La motofaucheuse a encore sévit. Toujours des soucis dans la relance, mais un impact physique précieux et une vitesse de course appréciable, et quelque peu inédite au sein de la défense du Loyal…

Pereira :  3.75. Plus à l’aise derrière qu’au milieu, Zeu n’a jamais été pris en défaut par son vis-à-vis, retrouvant même quelques gestes défensifs de premier ordre.

F.Tillos :  3.95. Très solide et très sobre partie du petit prince, impeccable dans son rôle défensif. Le skipper est descendu à la soute, on n’en attendait pas moins de lui. Son seul pêché de gourmandise s’est soldé par un ballon perdu, une occasion pour les G’B, et un grave conflit familial.

Lehmann : 4.  Le sorcier alsacien a comme d’habitude amené sa sagesse transcendantale à cette défense d’hystérique. Toujours placé, jamais inquiété, et au départ avec son alter ego de la charnière centrale de l’action admirable conclue par le second but.

Gouvet :  4.25. Plus remonté que jamais, la sanglier qui avait abandonné son brassard pour se consacrer à son jeu en liquéfaction lors de la demi finale, a gagné son pari. Très engagé – trop ?- il n’a jamais été pris par ses adversaires successifs. Une détente verticale problématique toutefois dans le jeu aérien.

Antunes :  3.75. Fantomas, totalement confiant dans le physique d’acier du Sanglier, n’est arrivé qu’à un quart d’heure de la fin pour le relayer. Le temps de démontrer que celui qui le bougera dans cette compétition n’est pas encore né.

Isac :  4.65. Il s’était préparé et ça s’est vu. A la mine lors des premières chaudes minutes, il a pu en deuxième mi-temps montrer une autre facette de son talent, concluant même une belle action de la tête avec la complicité d’un gardien en déroute.

Haristouy : 4. Après quelques minutes durant lesquelles le fantôme de Didier Six plana sur Jurançon, Lolo repris une position plus sécurisante et plus cohérente. Auteur de récupérations intéressantes et sur le coup de deux des sept buts, il a réussi sa finale.

Palacios :  4.65. Le capitaine n’avait pas joué depuis longtemps et il avait faim. Appliquant parfaitement les consignes, il a notoirement musclé son début de match, avant de tempérer ses ardeurs après avoir écopé d’une biscotte. Impérial dans les airs, propres dans la relance, récupérateur infatigable, le boss est  retour…

Blanc : 4.15. Une entrée un peu timide alors que le combat était âpre qui faillit coûter cher, mais comme toujours l’homme au survêtement vintage s’améliora au fil des minutes et remet au final une copie des plus présentable.

Cazenave :  2.95. Lui aussi a démarré mollement avant de faire parler sa technique. Ses départs en dribble n’on pas toujours été couronnés de succès, mais il a beaucoup tenté, et provoqué des fautes. Totalement inefficace devant le but !

Sabin :  4.  Massimo aura eu le grand mérite de se trouver à point nommer pour conclure la plus belle action du match, et pour retrouver le chemin des filets après 18 mois d’abstinence. Un peu timoré au début (c’est bien la peine de passer deux heures par jour à la salle pour sauter comme une ballerine…) il a haussé son niveau de jeu au fur et à mesure que la partie avançait, réalisant son meilleur match de la saison, le jour J... Irréprochable sur le buffet.

Sirot : 3.65.  Un but, des passes décisives, et une première mi-temps solide quand l’engagement physique était sévère. Lolo améliore le meilleur total de buts sur une saison qu’il détient désormais. A sa décharge un inexplicable échec sur coup-franc…

Castang :  3.25. Jeff avait choisi de jouer à la pelote pour s’échauffer, une option qui lui aurait valu une excommunication immédiate en cas de prestation calamiteuse (et il sait faire….). Même s’il ne fut pas flamboyant, ce fut loin d’être la cas, et il constitua même une option plus défensive utile lors de son entrée. Un engagement physique digne du Sabo des premières minutes…

Vignes :  2.75. Son prêt au Pau FC ne sera pas renouvelé par le Loyal, il nous l’ont rendu moins efficace ! Un penalty raté, des interventions moins tranchantes, s’il a participé au travail de sape du début de match et facilité l’entrée de sa doublure, ce n’est pas suffisant considérant ses états de service. On ne prête qu’aux riches… 

Laborde : 3.75. Le pire et le meilleur ! Il a frôlé l’exclusion en refusant de sortir du terrain alors que Jacky Mourinho lui en intimait l’ordre (seul l’inextinguible soutien du Président l’a sauvé, mais sa note en pâtit), alors que sa  performance globale est excellente. Deux buts dont le plus important du match, le premier, et des problèmes posés à la défense des GB en permanence…

Guilhem : 3.5.   Ca revient petit à petit… En progrès dans l’engagement il se révèle logiquement plus dangereux dans le jeu. Un but de plus, le grand Guilhem sera de retour la saison prochaine !

Millereau :   2.95. Nous allons porter plainte contre Marc Levy… Alors qu’il avait pour consignes de jouer sa carte personnelle, Steph s’est montré altruiste, parfois trop, et moins réaliste devant le but que prévu (le syndrome Cazenave…). Quelques gestes de grande classe, mais comme pour Vignes, on attendait plus de nos deux attaquants vedettes…

J.Tillos :  5.25Le Loyal avait réussi la performance de gagner deux finales avec un coaching stupide (en 2004) puis laxiste et fantaisiste (en 2005), il a cette fois été drivé de main de maître par le Bison. Et lui, contrairement à d’autres (un autre ?) ne s’est pas vexé de ne pas jouer alors qu’initialement blessé il aurait pu prétendre faire sa rentrée. Mais il a préféré se mettre au service de l’équipe.

L.Cazenave :  5.25. Double prestation de très haut niveau pour le meilleur serveur de sa génération : impérial à la buvette du stade ou il a drainé un flot continu de clients et surtout de clientes, il a ensuite survolé la bouillantissime soirée à la Pena, dans un rôle serveur/chanteur que lui seul maîtrise à ce point. Lui non plus ne jouait pas, mais a su dépanner…

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