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Ci-dessous et dans le désordre des 

compte-rendus de matches du 

Loyal RC

Loyal Tri-Series Round 1

La première journée du tri-Series 2008-2009 a eu lieu samedi dernier à Aressy et été l'occasion d'apprécier les forces en présences pour cette nouvelle saison. En effet, un mercato sauvage a été organisé, et a permis de redistribuer les cartes et de créer une troisième équipe, les Malakoff'Cubanos drivée par Patrick Bert en rupture de banc chez les Irish.

Le résultat de la triangulaire disputée au foot à 7 confirme poFrançoisurtant la suprématie des champions en titre : Les Wild Boars ont disposé d'entrée 3 buts à 1 (F.Tillos, Nicolas Gouvet par deux fois pour les WB, David Vignes pour les Irish) de la nouvelle équipe de Pierrot Blanc. Les irlandais encore essoufflés en prenaient 6 face à des cubains déchainés (Sirot 3, Laborde 2, Franck Leboube 1) en n'en rendant que 2 par Thierry Isac. La finale disputée sous un crépuscule tombant souriait encore aux sangliers volants qui s'imposaient 2 à 0 (Sabin et N.Gouvet).

Les Wild Boars emportaient de plus le bonus joueurs (15 alignés) le bonus joueurs autres disciplines (4 alignés) et enfin le bonus apéro : le grand chelem...               La formule du foot à 7 ayant satisfait tout le monde elle sera renouvellé, gageons que les Irish seront plus concernés (leur coach ayant brillé par sa passivité, tout entier concentré sur son double objectif du WE le Tour du Béarn et le Section-Toulouse en espoir) et les Cubains plus nombreux, 9 dont un coach-joueur paralytique c'est léger pour faire deux match. Prochaine journée fin octobre début novembre...

 

LOYAL RC / EDF

Lundi 27 Octobre 2003, 19h00,stade de Jurançon, 

championnat corpo, 1° journée.

 

Loyal RC bat EDF  4 – 0

 

LRC : Winograd – Mirat (J.Gouvet), Bert, Faucogney (L.Esprabens), F.Tillos (Larios), Bernatet, Blanc, Sirot (Castang), Sabin (Vaz), Guilhem (cap) (Laborde), Vignes.

 

Buts : Guilhem (6°) Vaz (51°) Vignes (60° et 66°)

 

Terrain gras, petite chambrée. Arbitrage incontestable de Mr Florentino PEREZ en première mi-temps, arbitrage britannique et contesté de Mr Régis CAMBORDE en seconde période.

Carton rouge : P.Blanc (49°) 

 

Le Loyal a débuté victorieusement son championnat, en s’imposant sur un score net face à une solide équipe de l’EDF, sur le boueux terrain de Jurançon.

Le match aura été marqué par l’auto-expulsion de Pierrôt BLANC, le Cantona du Loyal, qui après avoir pris l’arbitre à partie sans que la situation ne l’explique ni ne l’excuse, a préféré se retirer lui-même des débats qu’il avait réussi à pourrir ! 

Comme quoi même en l’absence des pyromanes officiels du Loyal -qui avaient tous déclaré forfait (paraplégie passagère pour Satanas, fracture ouverte du mental pour Ventrèche, et lune de miel pour « le Nez Â»)- il se passe toujours quelque chose avec notre psycho-dream-team â€¦

L’incident fut néanmoins salutaire, puisque le LRC qui menait péniblement depuis le tout début du match (but du capitaine GUILHEM sur un caviar de Lolo SIROT) réussit enfin le break juste après, par le demi-frère de Luis FIGO Ludo VAZ (avec la complicité active du portier électrique).Un but salvateur, le LRC étant à la dérive depuis la sortie sur blessure de F.Tillos. Celle-ci avait en effet entraîné des changements abracadabrants dans l’équipe, avec pour conséquence immédiate le retour dans le match d’une équipe de l’EDF transparente jusqu’à cet instant. David VIGNES, par deux fois, donnera au score des allures de promenade de santé, flatteuse impression compte tenu de la qualité de l’opposition fournie au LRC par la jeune équipe de l’EDF renforcée par des éléments de l’U.J.

 

Les étoiles

 

Winograd    4 : après un échauffement qui fit craindre que chaque tir cadré ne se transforma en but, le solide portier du Loyal se reprit, maintenant sa cage inviolée.

Mirat        4 : une activité énorme, une action de classe qui aurait du le voir bénéficier d’un pénalty, autant de points qui excusent quelques pertes de balles intempestives.

Gouvet       3 : rarement en difficulté, il se signala surtout par le seul vrai vilain geste du match, provoqué par sa trop grande pointe de vitesse sur un repli défensif

Bert         3 : le coach a vécu un début de match cauchemardesque. Les jambes étaient lourdes, et l’œil pas très vif (remember le Paradis). S’est accroché et a fini par revenir dans le match.

F.Tillos      5 : 35 minutes de démonstration pour le petit prince de Jean Brouchin, qui comme cela arrive aux joueurs trop en forme a fini par se claquer prématurément.

Faucogney   4 : le solide stoppeur du LRC progresse de match en match. Humble et discipliné, il est impitoyable sur l’homme.

L.Esprabens        3 : moins à l’aise qu’à Ayguelongue, il a compensé ses soucis de placement par un engagement de tous les instants, parfois au-delà des limites autorisées…

Blanc        2 : prix citron pour Peter White, pris en flagrant délit de mise à feu d’une rencontre jusque là paisible, par excès de paroles. Irréprochable dans le jeu quoique trop bavard là aussi.

Bernatet     5 : lui ne dit rien, mais il ratisse, il distribue,et il bonifie tous les ballons qui passent à sa portée.

Larios       5 : entrée en pleine tempête alors qu’en l’absence de coaching un axe central Sabo/Fauco/Espra était à l’essai, Josepha a remis de l’ordre dans la maison en cinq minutes, permettant ensuite à son équipe de confisquer le ballon à son adversaire.

Sabin        4 : son périlleux passage au poste de libéro ne doit occulter son activité constante sur le flanc droit du milieu. Gagnerait à dépouiller son jeu…

Sirot        3 : décrassage tranquille pour le stratège du LRC, qui n’avait pas l’intention visiblement de forcer son talent. Deux passes décisives malgré tout.

Castang      3 : s’il jouait à Bizanos il aurait porté la pagode : une remarquable ouverture du pointu pour son premier ballon lui aurait valu cet honneur. Enrhumé et peu influent, il a fait ce que ses petits moyens physiques du moment lui permettent, soit pas grand-chose.

Guilhem      4 : le capitaine a encore fait honneur à son statut en ouvrant le score d’une frappe pas évidente. Il a ensuite usé la défense adverse par ses courses et son jeu dos au but.

Vignes       5 : deux buts, des solutions permanentes fournies à ses équipiers, il a pesé sur la rencontre.

Laborde     2 : Musa ne peut décidemment pas aligner deux bonnes performances en trois jours. Etincelant à Ayguelongue, il a traversé ce match comme un fantôme, ratant le peu de ballons qu’il a réussi à attirer à lui. 

 

« promouvoir l’esprit chevaleresque dans le sport par l’exemple Â»

 

LOYAL RC bat SOCIETE MEDICALE 25 à 15

Vendredi 19 Décembre 2003, Plaine du Hameau

 

LRC : Cyril FRANTZ, Manu LAFARGOUETTE, Philippe RACZ – Thierry CAMOREYT, Tito ORTEGA- Jeff CASTANG, Pierre BLANC, Jérôme GOUVET (Christophe LAVEAU)- Lionel PERE-ESCAMP (m) (Eric CARCABAL), Laurent ESPRABENS (o) (Jean-Christophe DEBAES) – Gael GOUVET, Jean-Christophe SABIN,Pierre ESPRABENS (Philippe DAUBISSE), Sébastien SERRESEQUE - Sylvain GUILHEM.

 

Essais :Jeff CASTANG (6°), Laurent ESPRABENS (15°), Gael GOUVET (56°), Pierre ESPRABENS (65°), Jérôme GOUVET (76°)

 

Face à une jeune, volontaire et rugueuse équipe des sociétés médicales, le LRC a remporté une victoire difficile, mais méritoire. Privés de bon nombre de ses titulaires annoncés (Laloo, Carella, Bonnemasou, Cheyrou, Pardailan, Latorre dit Terminalator, J.Tillos, P.Labat, H.Palacios, S.Winograd) soit de la quasi intégralité de son pack, le LRC a du composer avec sa cavalerie légère pour bâtir son paquet d’avant : une première ligne  béarno-hongroise de feu, un attelage aussi solide que statique, et une troisième ligne qui surprit en permanence l’adversaire par son inorganisation totale, voilà le secret du succès. Longtemps malmené par une équipe plus structurée, plus homogène et plus en jambes, le Loyal a fait parler le métier et le mental pour s’imposer lors d’une fin de match tendue.

Parmi les faits marquants du match, il faut noter l’inqualifiable attitude de deux membres de la fine fleur des éducateurs du rugby français. Voir l’entraîneur des Reichel de la Section Paloise et l’homme du Prytané (mais de Ougna, il est vrai…) sombrer dans la violence gratuite fut un des spectacle les plus pitoyables de l’année sportive. Une double carrière dans le noble art a peut-être commencé pour Sacha et le Pouts, les deux pyromanes du Loyal ; Et lorsque l’on vit le petit Pucheu venir à plusieurs reprises inviter ses équipiers au calme, au respect de l’adversaire, et de l’arbitre (!), on comprit que quelque chose ne tournait pas rond, et que le dopage faisait des ravages sur les cerveaux déjà fatigués des étoiles vertes et blanches des années 80

Autre constatation : l’état physique catastrophique des troupes lors de l’après match. Certain des festayres les plus reconnus du grand sud ont baissé pavillon dès minuit sonné, non sous l’effet de l’alcool mais sous celui des douleurs, sciatiques, rhumatismes, lumbagos et autres entorses diverses. L’heure est peut-être arrivée de remettre sérieusement en cause une préparation physique pourtant à la pointe de la technologie moderne, puisque concoctée par Peter Â« air Â» White, le sorcier irlandais. Deux exceptions notables à cette sobriété forcée : E.Carçabal (sur tous les fronts) et P.Laloo qui avait lui choisi, il est vrai, de faire l’impasse sur la rencontre pour se concentrer sur la soirée : mission accomplie… 

Enfin et pour terminer, le coach à vie de l’équipe du Rugby du LRC est semble-t-il contesté (condamné ?). Un coaching inexistant, des options tactiques farfelues, un discours belliqueux ayant entraîné les graves incidents de la fin du match : Margoule supporte-il la pression inhérente à la gestion d’une grande équipe ? François Tillos, le mécène du LRC, bien que très discret après la rencontre, n’a-t-il pas déjà appuyé sur le siège éjectable ?

Réponse le 15 mai 2004 lors du derby  San-Sebastian / Loyal RC…

Le jeu et les joueurs :

Frantz : Il voulait jouer ailier et s’est retrouvé au fauteuil d’orchestre ; Solide et vaillant, il s’en tire avec les honneurs. Quelques charges retentissantes.

Lafargouette : Le meilleur joueur du match. Il a plaqué, perforé, nettoyé, avec une ardeur au combat exemplaire, et motivé les troupes quand elles prenaient la foudre.

Racz : Le magyar a renoué avec l’ovale dans une position inédite de pilier de débordement. Surprenant physiquement, il a conclu sa prestation d’un uppercut consécutif aux trois sommations d’usage non prises en compte par l’adversaire. Quand on a des principes…

Camoreyt : La touche n’a pas vraiment respiré le haut niveau, mais le Pépé du Quercy s’est bien battu, en dépit d’une forme physique très largement entamée par son précédent 

week-end ethylico-bayonnais.

Ortega : Solide et appliqué. 

Castang : Un essai dont on risque d’entendre parler pendant les trois prochaines décennies, et la phrase du jour à l’attention d’un adversaire, pourtant visiblement beaucoup plus dangereux que lui au sortir d’un regroupement chaud : « remets-y la tête pour voir… Â». Meilleur au rugby qu’au foot. Heureusement…

Blanc : Air White en 8, on aura tout vu. Le fighting spirit de l’irlandais lui a permis de surnager, avec un gros passage dans le rouge en début de seconde mi-temps, et une sortie prématurée de l’aire de jeu.

J.Gouvet : Se prenant pour Sébastien Chabal Lancé plein fer dans la défense adverse dès la première action, le sanglier y a laissé deux côtes, et un peu de fierté. Revenu malgré tout péniblement sur le terrain par la suite, il sauve sa maigre prestation d’un essai en bout de ligne pendant les échauffourées qu’il avait contribué à déclencher.

Laveau : Le canari de Mouguerre est arrivé tard, mais a joué la quasi-totalité de la rencontre, dans un rôle de troisième ligne plaqueur-fossoyeur de ballon. Le seul qu’il lâche dans le tempo finit par un essai. Un avis de recherche pour ses ex-jambes de feu est lancé.

Pere-Escamp : A la baguette, l’âme damnée de la Paloumette a parfaitement rempli son rôle. L’école mazéroise est toujours vivante…

Carcabal : Arbitre intraitable en première mi-temps, Mister passe s’est ensuite distingué par un direct foudroyant sur un troisième ligne adverse il est vrai hors jeu même pendant la 

mi-temps. Mais aussi par sa science intacte du jeu. Appelez-le Iron Mike désormais.

L.Esprabens : Il s’est racheté de sa prestation précédente. A l’inverse de Jeff, il a montré qu’il excellait toujours dans son sport favori.

Debaes : une composition d’équipe surprenante, un coaching aberrant (pas de 8 au coup d’envoi, il attend encore Laloo) le meilleur arbitre de la région a tenté de se rattraper en entrant en jeu. Las, s’il prend toujours les trous, il n’en sort jamais, et le ballon non plus.

S.Serreseque : il a inventé un nouveau geste technique qui fera école : l’auto-plaquage ! Lancé sur un boulevard vers la ligne d’essai, il s’est effondré tout seul sous l’effet conjugué de la gravité et de sa condition physique remarquable : un plaquage de l’homme invisible ?

G.Gouvet : Des cannes et du jus, mais peu sollicité. Un essai marqué et un autre vendangé.

Sabin : Le seul à avoir le maillot propre à la 68° minute, c’est révélateur de l’engagement physique époustouflant de Sabo. Sur la sellette… mais beaucoup plus en vue Au Bureau. 

P.Esprabens : vindicatif et physique, il manque peut-être un peu de cannes. Mais les épaules, ça va…

Daubisse : Le bayonnais joue à la bayonnaise, même si une –très- légère surcharge pondérale l’empêche désormais de prendre les intervalles qu’il se crée.

S.Guilhem : Exilé à l’arrière, le match winner du Loyal n’a pas eu assez de ballons à jouer à son goût, surtout en seconde période. Dur à stopper en attaque, et intraitable en défense malgré tout. 

 

 

PS : merci à Jean-François SAUX qui nous a offert une trousse médicale, d’une utilité plus qu’indiscutable !

 

Lundi 19 Janvier 2004, 19h00,

stade d’ Uzos 

championnat corpo, 4° journée.

LOYAL RC bat EDF  6 - 2

 

1.LAGARRUE-2.MIRAT (LAPALU).3 BERT.4. SABATTE (FAUCOGNEY).5.F.TILLOS (LEHMANN).7.SABIN (CASTANG).8. PALACIOS.6 HARISTOUY.10 SIROT.

9.GUILHEM (LABORDE).11.VIGNES (J.TILLOS)

buts : VIGNES (3° 15°) LABORDE (38° 55°) SIROT (65°) GUILHEM (72°)

 

Dans le chaudron surchauffé du stade d’Uzos, le Loyal a frappé très fort. En atomisant une équipe qui depuis sa défaite du matche aller était invaincue, les verts et blancs se sont rapprochés de la qualification directe.

Entamant le match pied au plancher, le LRC se détachait d’entrée grâce à deux buts de David VIGNES bien servi par Lolo SIROT puis par le capitaine GUILHEM. Son remplaçant du jour, l’inusable musaraigne, marquait son entrée en scorant sur son premier ballon propre. Il remettait ça d’une remarquable louche en début de seconde période assommant les dernières velléités des électriciens, déjà passablement écoeurés par les prouesses de LAGARRUE dans les buts. SIROT y allait aussi de son but, tout comme Sylvain GUILHEM, tout en puissance. 

Du jeu, de l’engagement, de la correction, rien n’a manqué pour ce qui constitue la meilleure prestation de Loyal à ce jour depuis le match sur le billard d’Uzein.

Rien à rajouter, sinon à espérer des prestations du même acabit plus souvent !

 

 Les joueurs

 

LAGARRUE : 6.  Intouchable pendant une heure, avec des arrêts de grande classe et la réussite des grands gardiens, on peut lui pardonner une demi erreur sur le second but adverse.

MIRAT : 5 . on a retrouvé le poison d’Artigueloutan. Accrocheur et volontaire, il a de plus perdu un minimum de ballons

LAPALU : 4 ; Pour son retour, Lapaluche a fait dans la sobriété, malgré un début de refroidissement ayant fait craindre une amputation de l’intégralité des orteils.

BERT : 5 . Sobre et efficace, il s’est surtout signalé dans les périodes difficiles pour le Loyal, ou son engagement sans faille fut précieux.

SABATTE : 5. Solide et rigoureux, présent dans les duels aériens, rien à dire.

FAUCOGNEY : 4. La tique a fait ce qu’il aime : du marquage ! et il l’a bien fait…

F.TILLOS : 5. Le petit prince est de retour, y compris en défense, ce qui est nouveau !

LEHMANN : 4. Un retour tout en sobriété du fils d’Arsene WENGER. Impeccable.

HARISTOUY : 5. Enfin une prestation solide du Kaiser, auteur en plus d’une passe décisive sur le premier but.

SABIN : 5. Très présent, et bien en jambe.

PALACIOS : 6. Et maintenant il tacle ! Gros match une fois de plus d’el Magnifico, présent dans la récupération, et décisif en attaque.

SIROT : 5. Le soliste a encore distillé une prestation alternant le pire et le meilleur. Mais quand c’est le meilleur, le bonheur est dans le prè…

CASTANG : 3. Vivement le prochain match de rugby…

VIGNES : 6. En un quart d’heure il avait plié le match. Efficace et solide combattant, il est le seul à pouvoir jouer dos au but et à conserver les ballons.

LABORDE : 5. Deux buts en vingt minutes, dont un magnifique, des stats de musaraigne.

J.TILLOS : 4. Solide et au service de l’équipe le bison, comme d’habitude.    

GUILHEM : 5. Le capitaine pèse, se bat, fait des appels à vide, et finit toujours par marquer ! 

Championnat corpo, match retour vendredi 13 Février 2004

 

Loyal RC bat MAS  8 – 0

LRC : WINOGRAD – BERT, MIRAT (FAUCOGNEY), SABATTE, HARISTOUY – H.PALACIOS, SABIN, BERNATET, SIROT – GUILHEM, CASTANG 

 

Buts : GUILHEM (4) CASTANG (2) SIROT PALACIOS

 

Dans le contexte particulier d’un match retour à l’odeur de souffre, le LRC a fait exploser une vindicative équipe de MAS. Pourtant privé de nombreux joueurs, réduite à douze présents seulement, l’équipe du Loyal a réalisé une performance de très haut niveau. 

Réduisant à néant les velléités défensives de MAS en marquant de suite, les verts et blancs possédaient l’arme fatale en la personne de Sylvain GUILHEM, le soulier d’or LRC 2003, imprenable lorsqu’il est lancé dans le dos de la défense : une demi-douzaine de valises retentissantes, converties en quatre buts. Alimenté par un milieu de terrain aussi technique que combatif, les attaquants ont brillé, même Jeff CASTANG !

  Replacé en pointe, l’ange vert pulvérise ses stats habituelles, en retrouvant un efficacité que l’on croyait définitivement perdue : son jubilé est donc remis à plus tard…

La défense ne fut pas en reste, restant pour une fois inviolée, avec une seconde résurrection, celle de Sergio « CHILAVET Â» WINOGRAD. Comme l’expérience Lolo HARISTOUY en libéro s’est avérée probante, avec la sécurisante présence de Francis SABATTE en verrouilleur, rien ne pouvait arriver au Loyal, dont la qualification pour les demi-finales est quasiment assurée.

 

Les étoiles 

 

Une note collégiale et unique de 6 a été attribuée exceptionnellement à l’ensemble de l’équipe

 

TOTAL – LOYAL RC   3 - 5

07/12/2005 à Pau Blanchard

 

LRC : Winograd (Lagarrue) – Pereira (Castang), Bert, F.Tillos (Sabatte), Gouvet- Bernatet (Blanc), Haristouy (Sabin), Sirot, Pascual- J.Tillos (Da Rocha) Guilhem (Laborde).

 

Buts : Sirot (3) Guilhem, Da Rocha

 

Face à une opposition réputée faible, le Loyal s’est lamentablement vautré pendant une mi-temps, réussissant même à être mené au score. Le Fantôme du Chat, un Kaiser d’opérette et une défense scotchée sur ses dix-huit mètres, il n’en fallait pas plus pour prendre l’eau. D’autant que la paire de créateurs brillait  par sa légendaire combativité…

Après vingt minutes de calvaire, le jeu se stabilisait enfin, le ballon circulait normalement, et le Loyal égalisait (S.Guilhem d’une tête à 30 cm du sol retrouvait le chemin du but après 19 mois de disette) avant de prendre l’avantage par le premiers des trois buts de Scifo, idéalement mis sur orbite par un surprenant Jean Pascual.

La suite sera plus facile, le pressing de Total finissant par s’essouffler. Pas de grandes satisfactions, hormis peut-être la prometteuse prestation de Steph « JPP Â» DaRocha, buteur et danger permanent à la pointe de l’attaque.

 

Les commentaires seront à l’image des phases de jeu réussies : rares…

 

Winograd 3 : Statique.

Bert 4 : Combatif.

Tillos 3,5 : Irrégulier.

Pereira 4 : Irréprochable.

Castang 4,5 : Métamorphosé

Gouvet 3,5 : Excité.

Sabatté 3,5 : Empâté.   

Haristouy 3 : Inexistant

Bernatet 3,5 : Déclinant

Sabin 3 : Décevant

Sirot 4,5 : Efficace

Pascual 4 : Surprenant

Guilhem 3,5 : Inconstant

J.Tillos 3 : Transparent

Da Rocha 4 : Percutant

Laborde 4 : Remuant

 

TURBOMECA – LOYAL RC       2 - 6

Vendredi 4 Novembre 2005 à Aressy

 

LRC : Sabatte – Mirat, Antunes (M.Gouvet), F.Tillos, Camoreyt (J.Gouvet) – P.Bernatet, Haristouy, Castang, Sirot – Puyau (J.Tillos), Tardan.

Entr : Bert.

 Buts : Haristouy (2° et 80°), Castang (20°), Camoreyt (35°), J.Tillos (39°), Tardan (69°).

 

Entrée en scène réussie du double tenant du titre, avec pourtant une équipe expérimentale. Face à une équipe de Turboméca joueuse et correcte, le Loyal a déroulé, ne se mettant en danger que par suffisance ou manque d’engagement.

Dans le sillage de son gardien volant Francis « le nez Â» SABATTE, les blancs et noirs ont vécu la soirée des premières et des résurrections, voire des miracles : deux buts de Lolo HARIS, dont un du droit, la première réalisation et le premier match décent de Jeff BARCLAY depuis 1999, un but venu d’ailleurs d’ Atillio CAMOREYT, le déblocage du compteur d’Elkjaer TILLOS lors de sa dix-neuvième sélection, et une poussée d’ultra violence de François TILLOS, le pitbull de 

Jean-Brouchin.

Pour le reste, à noter la complémentarité remarquable du duo d’attaquant made in Jurançon, la partition classique de capitaine SIROT, et le début de match aussi poussif qu’inhabituel d’El Gato, le videur de la Pena Loyal…

 

Sabatte : 4. Bizarement éminemment plus concentré dans les bois que dans le champs, le Jean-Michel MOUTIER du LRC ne peut rien sur les deux buts encaissés.

Mirat : 3.5. On l’a connu plus tranchant…

Antunes : 4. Une grosse activité, comme toujours.

M.Gouvet : 3.5. Une grosse activité, brouillonne… Prêté dix minutes à Turbo, le temps de désorganiser définitivement leur milieu de terrain.

Camoreyt : 4.5. Un missile gagnant sous la barre, une prestation défensive solide, pourvu que le Pau FC ne nous le pique pas lui aussi…

J.Gouvet : 4. Furtive mais rassurante apparition du Président, qui délesté du handicap pondéral qui a torpillé sa fin de saison précédente retrouve un niveau physique acceptable.

F.Tillos : 4. Là aussi, les réductions alimentaires drastiques produisent leurs effets, le petit prince est en jambe, tonique, et un peu trop querelleur parfois.

L.Haristouy : 4.5. Un but initial et magnifique (du droit !) avant de doubler la mise, une disponibilité de tous les instants, mais une attirance offensive qui a parfois déséquilibré l’équipe. Si le Kaiser se prend  pour le BombËr, ou va-t-on ?

P.Bernatet : 4. Il a commencé par faire n’importe quoi, avant de retrouver son standing habituel : des duels gagnants, des petits ponts, et des kilomètres parcourus.

Sirot : 3.5. Visiblement perturbé par l’écrasante charge constitué par le capitanat de cette équipe de psychopathes, Lolo a réussi à ne pas marquer, et c’est notable. Au départ de toutes les situations chaudes malgré tout, il en a gardé sous la semelle, ne pouvant user de son jeu long compte tenu de l’absence totale d’appels en profondeur des attaquants présents.

Castang : 4. Un but marqué en contrant (donc en s’engageant !) une copie générale présentable, un éclair dans la brume ou un retour de flamme durable ?

Puyau : 3.5. Ignoré par ses équipiers malgré des situations favorables pendant une mi-temps, il a montré ensuite que c’est le ballon qui devait courir, pas lui. Une mine sur le gardien qui aurait du finir au fond, et un pied gauche intact. Mais de grâce, arrêtons de lui mettre des ballons en profondeur…

Tardan : 3.5. Bonne rentrée du marquis, malgré une tenue vestimentaire digne des Martin Circus. Il s’est battu, a pesté, mais a su garder son calme et créer

moultes situations chaudes, hélas gâchées pour la plupart par manque de lucidité dans le dernier geste. Un but malgré tout.

J.Tillos : 4. le Bison est affuté, et outre un but de renard en conclusion d’une action limpide, il a parfaitement rempli son contrat.

LRC A.J.T. rugby 1 juin 2007 (le 12/10/2007 à 18h58)

 

LOYAL RC  -   Les AJT

01/06/2007 à Jurançon

 

LRC – AJT  45 à 5

LRC : Carella (Bordenave), Lafargouette (Bonnemasou), Maurin (Pardaillan) – Agueb (Masanaba), Rolles (Aune) – Laloo (Darrigrand), Bayle, Cazenave – Darbo (m) Carçabal, Sereseque (o) – Laveau (J Gouvet), Mondot, Saux, G.Gouvet- Sabin.

+ Isac prêté à l’adversaire..

Entraineurs : L.Cazenave, P.Racz.

Manager Général : P.Camdeborde 

 

Essais : Laveau, Mondot (2), Bayle, G.Gouvet, Serreseque, Carella, J.Gouvet, Agueb

 

 

Très agréable rentrée du Loyal Rugby, face aux très accueillants et très joueurs anciens des « Agités Â».  Le Loyal a déroulé sa partition, dans le sillage des plus en vue de nos joueurs, MM Laloo, Bayle, Serreseque, Mondot, Cazenave, Darbo et autres Bonnemasou, tous éclipsés néanmoins par la prestation magique du canari de Mouguerre, étincelant sur son aile : Laveau is back !

Confirmation de toutes ces bonnes nouvelles le 22 juin pour la Loyal H Cup, dans une confrontation fratricide face à l’ESPA, comme l’an passé mais pour une revanche attendue… 

 

Merci en tout cas aux agités pour l’excellent esprit affiché sur le pré, et pour la réception d’après match…

 

LOYAL RC  / AUCHAN

Championnat 2007, 18 Mai à Jurançon

 

LRC – EURALIS   9 - 2

 

LRC : Lagarrue – Mirat (Lannes) Bert Barji Gouvet – Haristouy Isac Leboube (Sabin) Sirot – Vignes (F.Serreseque) Castang

 

Buts : Vignes, Castang(3), Sirot (2), Isac (2), Serreseque

 

Le Loyal continue son opération challenge de l’offensive. Après avoir passé 8 buts à Euralis, c’est Auchan qui s’en est retourné avec un souvenir de plus dans son escarcelle.

Le scénario des deux rencontres est d’ailleurs rigoureusement le même : une toute première partie de match difficile, le temps de stabiliser une défense encore remaniée, un bon quart d’heure de cache ballon, des espaces qui s’ouvrent enfin et les buts qui s’enfilent comme des perles. 6 – 0 il y a trois semaines, 4 – 0 cette fois-ci, dans les deux cas l’affaire était pliée à la mi-temps, face à des adversaires loin d’être ridicules, mais privés de ballons, et empêchés de nuire sur les miettes grappillées par une défense très sérieuse. 

Pourtant, lorsque le match débuta et que le Loyal ne comptait pas le moindre remplaçant, l’affaire ne s’annonçait pas aisée. Sabo et Serreseque arrivés en cours de match avec une recrue mystère permettait à un roulement salutaire de s’installer, mais on ne peut qu’être inquiet pour la suite :, quand au mois de mai 39 convocations aboutissent à 13 présents seulement, qu’en sera-t-il à la rentrée pour les phases finales ?

Restons positif, ce match fut marqué du sceau de l’engagement et du respect collectif de tous, seules quelques petites fantaisies à mettre sur le compte de la fatigue de fin de match ayant permis (comme contre Euralis, le trou de la 70° minute…) à nos jeunes adversaires de réduire le score, et comme contre Euralis, le Loyal a su réagir et creuser l’écart de nouveau. A noter deux évènements improbables : le retour de Jeff Castang à la rubrique buteur, un triplé invraisemblable dont un magnifique but de la tête, et le retour de Massimo Sabo à la rubrique cogneur, une velléité de vengeance sur un adversaire qui l’avait quelque peu rudoyé, heureusement stoppée par la légendaire lucidité de notre milieu de terrain, et par le gabarit du belligérant potentiel aussi, il faut bien l’avouer… 

Un grand merci final à Eric qui nous a une nouvelle fois, et magistralement arbitré. Place désormais aux deux plats de résistance, EDF et les Goldens, les apéritifs étaient sympathiques, mais il nous tarde d’en découdre vraiment…

 

Les étoiles (Jury du soir, mais pas trop tard : Pascual, Lagarrue, Sirot, Gouvet)

 

Lagarrue. 3.75 : Rarement inquiété, il se sort malgré tout et comme toujours de quelques situations chaudes. Trahis sur les deux buts par une défense  laxiste.

Mirat : 3.75 : Retour à un niveau très honorable de Miratovic, il est au point pour les prochaines échéances.

Lannes  3.15 : L’invité surprise a tenu sa place en défense, avec deux interventions style kung fu qui ont marqué les esprits.

Bert  3.5 : L’irlandais a certes abusé de ses rateaux de gaucher, mais il a rassuré tout le monde après deux dernières prestations préoccupantes.

Barji  3.3 : Installé cette fois à un poste de libéro qu’il n’affectionne guère, Azo a gâché une prestation de haut niveau par une fin de match trop débridée : Des montées à la Oswaldo Piazza (sans le repli défensif) et surtout LE dribble de trop en position de dernier défenseur, qui offre le but à l’attaquant adverse…

Gouvet  4. Un rayon d’action qui ne lui permet même pas de donner une solution de relance à ses équipiers, mais une abnégation et un engagement défensif qui annihilent toute possibilité pour son adversaire direct d’être dangereux.

Isac 5 : Il a survolé la partie : deux buts dont un somptueux du gauche, un travail de récupération permanent, une domination totale dans les airs, que dire de plus. Si, quelques interventions très appuyées qui ne gâtent rien..

Haristouy 4 : A l’image de Berron qu’il a chargé pendant l’après match, il revient à un niveau plus conforme à son statut. Plus rigoureux dans son placement, il a récupéré beaucoup de ballons, la transformation du jeu bute encore sur un excès de conservation, mais il est jeune, ça va venir…

Sirot  4.25 : Plus convaincant et moins dilettante que dernièrement, Lolo réalise une prestation complète, ayant même réussi à ne pas combiner exclusivement avec DV pendant qu’il était là. Un petit doublé syndical pour rappeler à tout le monde que le Pichichi en titre, c’est lui.

Leboube 3.3 : Baladé à trois postes différents, le pitbull a fait de son mieux. Combatif en diable, il a démontré ses capacités d’adaptation, et son incapacité à la mettre au fond, même dans la meilleure situation…

Sabin 3.3 : Une bonne prestation ternie par un coup de sang inapproprié et dangereux, considérant la cible choisie. Dommage, dans le jeu l’entrée de Massimo s’était avérée précieuse.

Castang 4. 3 : Une résurrection ou un miracle dans la brume, la suite le dira. Quoi qu’il soit Jeff en a mis trois, dont un magnifique de la tête,  et un affreux avec douze rebonds et un poteau rentrant, ce qui prouve que la réussite est de retour. Très bien servi depuis deux matches, il a cette fois fait mouche, et fait preuve ce qui ne gâte rien d’une belle combativité.

Vignes 3.25 : On ne prête qu’aux riches, on attendait encore mieux de la rentrée de David. Une belle présence en pivot, du combat, des remises, mais un manque de percussion et de finition attendu chez un des rares joueurs encore en activité de cette équipe. Revanche contre EDF ?

Mercredi 7 Mai 2008 à Aressy

Deuxième manche du Loyal Bi-Series 2008

 

Loyal Irish Fantômas RC 2  -  Loyal Flying Wild Boars 2

Buts Vignes (35°)  Sirot (50°) pour les FWB,  F.Serreseque (81°), Palacios (89° sp) pour les IFRC.

Arbitrage de MM Gouvet et Zahi. 

Terrain parfait, aucun spectateur majeur recensé.

 

FWB : Castéra – B.Bernatet (E.Melville), Lafargouette (L.Esprabens), Rolles (J.Gouvet), Antunes (B.Gouvet) – Isac, Youriev (Saux), Sirot, Vidal – Vignes, N.Gouvet (Agueb). Entraîneur Gandhi.

 

IFRC : Faucogney – Casadaban (Ortega), Leboube Fra (Mirat), J.Castang (Leboube Fred) Lagaronne – Palacios, C.Sabin (Blanc), Camoreyt (Carella), Nesci (G.Sabin) – F.Serreseque, L.Cazenave (Courtin).  Entraîneur P.Bert.

 

Les sangliers volants avaient des semelles de plomb… 

Surfant sur une vague d’autosatisfaction aveuglante, les vainqueurs du premier round se sont écrasés comme des flans pas frais sur les récifs Irlandais. Face à une équipe revancharde, soudée, et habilement renforcée, il n’ont pas su compenser les manques provoqués par des défections en série le jour du match…

L’équipe tenait pourtant la route, et démarrait très bien la rencontre, confortée qui plus est par l’absence de gardien de métier chez les Irish. Lourde erreur d’analyse, Fauco le René Vignal du 21° siècle se révélant une solution de rechange qui met Lagarrue l’intouchable sur la selette !

La pause était néanmoins atteinte sur le score de 1 à 0 pour les WB, David Vignes ayant ouvert le score, en position de hors-jeu selon des oranges visiblement moins légalistes lorsque Pierrot Blanc fera une main non sanctionnée en pleine surface. Résultat décevant pour les Irlandais, qui avait fait mieux que se défendre durant ce premier acte de qualité.

Changement d’arbitre à la mi-temps, et début de seconde période à l’avantage des Sangliers volants. Le duo Palacios – Lagaronne relâchait un peu l’étreinte, et le score flatteur de la mi-temps ne tardait pas à être doublé par Lolo Sirot d’une frappe enroulée. Les occasions se multipliaient pour les WB, Franck Rolles frappait sur le poteau dans un angle fermé avec deux équipiers seuls au centre, Fauco sortait tout, Nico Gouvet ratait par deux fois le but du KO, alors que seule une grosse frappe de Thierry Camoreyt permettait de constater que Castéra n’avait pas perdu sa prise de balle, 23 ans après son dernier match de foot à onze…

Le jeu s’équilibrait jusqu’à dix minutes de la fin, mais le coach des sangliers allait précipiter la chute des siens. Touché par une grâce bienfaisante aussi inhabituelle que suicidaire, il quittait tout d’abord le terrain pour laisser sa place à son fils cadet, sortait successivement Sirot et Vignes, et plaçait Bertrand Saux arrière gauche. Quatre erreurs fatales en deux minutes, Berron qui n’alignait plus que son équipe type depuis un quart d’heure n’en attendait pas tant.

C’est tout d’abord Ben Gouvet qui après le meilleur (un stop and go d’école sur Steph Carella malgré soixante kilos d’écart !) offrait le pire sous la forme d’un ballon perdu dans l’axe alors que l’équipe se réorganisait : Fred Serreseque lancé en profondeur n’en demandait pas plus et réduisait le score de prés. La tension montait d’un cran, les WB tentait de retrouver une assise défensive plus solide, mais perpétraient un nouveau crime contre le jeu : Bertrand Saux héritait d’un ballon seul à vingt cinq mètres de ses buts qui aurait du être relancé loin devant bien avant, il choisissait d'abord lui aussi de temporiser, puis tentait un dribble sur Herva Palacios sans couverture. Croqué par ce dernier, il tentait vingt mètres plus loin un tacle désespéré dans la surface sanctionné d’un Pénalty litigieux mais pas scandaleux. El Magnifico le transformait lui-même de justesse et remettait les équipes à égalité. Quatre minutes d’arrêt de jeu à jouer, durant lesquelles les Sangliers rampants trouveront le moyen de faire briller par deux fois Fabien Fauco sur des occasion à priori immanquables, la messe était dite…

Les Flying Wild Boars buvaient le calice jusqu’à la lie, après avoir perdu le bonus participants et offert le point du match nul, ils partageaient le bonus apéro in-extremis !   La belle footballistique du 24 mai promet d’être chaude, une seule certitude désormais, rien ne sera définitivement joué avant le match de rugby !!!

 

 

 

Les Etoiles

ANTUNES Fernand  4 : Solide prestation de Fernandinho qui a écopé à tour de bras .

BERNATET Bruno  4 : Aussi présent dans l’axe que sur le côté de la défense. Indiscutable.

CASTERA Olivier 3.3 : Paradoxalement très peu sollicité, Olive touche même le pénalty de l’égalisation. En difficulté dans le jeu au pied.

ISAC Thie    ISAC Thierry 4.1 : Le retour du boss, néanmoins rudoyé à quelques reprises. Cela ne saurait rester en l’état

MELVILLE Eric 3.8 : Première sélection réussi, à revoir au sein d’une équipe plus équilibré.

SIROT Laurent 4 : Encore un but décisif, quelques caviars distillés, un jeu vers le but précieux, mais une passivité agaçante sur les ballons perdus

VIGNES David 3.6 : Retour gagnant du goléador, bien seul en attaque. Prix citron pour avoir tenté de refuser de sortir.

YOUREEV Cyril 3.4 : Moins en vue que lors de la précédente journée, sa fracture du poumon n’était pas tout à fait résorbée…

AGUEB Abder 3.2 : Un crime de lèse majesté pour commencer en spoliant Scifo d’un coup-franc idéalement placé. Une activité désordonnée ensuite aussi surprenante pour ses équipiers que ses adversaires. A replacer en défense.

ESPRABENS Laurent 3.8 : Des fractions de matches courtes mais intenses, le Thuram blanc du Loyal n’a pas déçu.

LAFARGOUETTE Manu 3.6 : Efficace et sobre, quand les jambes vont…

ROLLES Franck 4 : Plus à l’aise dans une position avancée, il est décidemment surprenant même s’il doit désormais dépouiller son jeu.

SAUX Bertrand 3 : Une perte de balle criminelle suivie d’un tacle désespéré qui donne le pénalty aux Irish dans les dernières minutes. Devait-il être placé à ce poste et recevoir ce ballon à ce moment là du match, en aucune façon. Prestation plutôt prometteuse par ailleurs.

GOUVET Benjamin  4.4 : Bien placé et appliqué, mais en cause sur la réduction du score irlandaise. A treize ans et quelques mois la copie rendue est propre, et valorisée par une semelle discrète et efficace sur Christiano Carella.

GOUVET Nicolas 3.4 : Il aurait pu être décisif mais par deux fois il ne pu tromper le Faucon. Plus utile au milieu qu’en pointe, surtout lorsqu’il débarrassa son jeu d’inutiles rateaux et autres passement de jambes superflus. On n’est pas au cirque. 

VIDAL Vincent 3 : Sorti intact du match –une première – Juninho a beaucoup tenté et peu réussi, mais cela démontre qu’il était au cÅ“ur de l’action.

GOUVET Jérôme 3.7 : Le geste du match : un ballon aérien qui lui ripe sur la joue alors qu’il veut faire une tête sans opposition (trop de détente verticale ?). Un arbitrage parfait et d’une loyauté regrettable in fine (main de Perter White dans la surface non sifflée), mais un coaching social déplorable. Pourquoi fragiliser ainsi l’équipe à dix minutes de la fin. 

 

BERT Patrick 4 : L’irlandais a réussi son coup, son effectif était plus nombreux et plus décidé que celui des FWB. Même son coaching a surpris, il n’a pas hésité, lui, à condamner au banc de touche les trois quarts du match ses éléments les moins performants. Encore un coup de génie avec Fauco dans les buts. 

BLANC Pierrot 4 : L’inoxydable irlandais est bien le porte drapeau attendu de l’émanation béarnaise de l’IRA.

CASADABAN Marco 4 : Il se cantonne visiblement à solidifier la défense des Irish, mais il le fait bien.

CASTANG Jeff 3.6 : Moins en vue que la semaine précédente, surtout lorsqu’il passa en pointe sans jamais être dangereux.

LAGARONNE Roland 4.3 : Coach Berron ne savait pas qui c’était avant le match, je crois qu’il a compris. Une facilité technique qui a rejailli sur toute l’équipe.

LEBOUBE Franck  3.8 : Du solide. Francky ne joue pas au dessus de ses moyens, mais fait correctement ce qui lui est demandé.

LEBOUBE Frédéric  3.8 : Plus saignant cette fois-ci, il s’est agité dans son couloir, sauvant par deux fois des situations périlleuses par sa vitesse de course.

MIRAT Jean-Michel  3.8 : Bonne rentrée de Zatopek, actif offensivement, et présent défensivement.

NESCI Patrick  3.4 : Raynald a moins brillé que lors de la première journée, il faut dire qu’il a beaucoup moins joué, et dans une position reculée surprenante.

PALACIOS Hervé  4.4 : Cédé aux Irish pour équilibrer les équipes, il a fait mieux que ça , transformant le plomb en or grâce à sa légendaire combativité, doublée d’un apport offensif inédit et décisif.

SABIN Christophe  3.6 : Il y avait longtemps que l’on n’avait pas vu Massimo Garggia à ce niveau. L’arrivée de l’été l’a visiblement transcandé

ZAHI Kader  3.5 : La mouche a rendu service en arbitrant la seconde mi-temps sur une jambe, l’autre lui a manqué pour constater que le pénalty sifflé n’est pas évident du tout.

CAMOREYT Thierry 3.1 : Une frappe de mule sortie par le gardien adverse qui aurait mérité un meilleur sort : le Pépé du Quercy brille toujours à Aressy, et particulièrement dans un registre offensif, mais à part ça, transparent...

CARELLA Stéphane 3.3 : Ce n’était pas Christiano Ronaldo mais Christiano Zavatta, le fils d’Achille. Tout et n’importe quoi, des fulgurance et des ballons croqués, des coups d’épaule titanesques et un des dribbles inutiles. Imprévisible comme tous les grands artistes du ballon rond…

COURTIN : Bonne rentrée de l’ancien potégé de Francis Borelli, qui a distribué quelques précieux centres.

CAZENAVE Laurent 3.1 : Moins utilisé par son coach (les réminiscences du coup du moucheron ?) Lolo n’a pu utiliser sa puissance ravageuse aux avants postes…

SERRESEQUE Frédéric 3.8: Rentrée décisive du missile bizanosien, dopé par son stage à Amsterdam la semaine précédente. Il marque le but qui relance le match et a mis au supplice la défense des Sangliers par sa pointe de vitesse.

ORTEGA Tito  3 : Sous utilisé par son coach qui le réserve pour le rugby, Tito ne peut être réellement jugé.

CASTANG Alexandre  3.1 : Il a moins joué que la fois précédente, et fut moins décisif. Le clone de son père l’est jusque dans la qualité de ses prestations…

FAUCOGNEY Pierre  4.8 : On aurait dit Darry Cowl dans le triporteur. Le Faucon a sorti une bonne demi douzaine de buts tout faits, de près, de loin, sur des frappes, des têtes, des coups franc… Invraisemblable ! L’homme du match.

SABIN Gauthier  3 : Le fils caché de Sabo a peu joué, mais démontré d’indéniables qualités.

 

 

LOYAL RC  / MAS

½ finale Championnat 2007, 11 Septembre 2007 à Aressy

LRC – MAS 5  -  1

 

LRC : Caballero – Leboube (Mirat) Casadaban Barji Antunes (Gouvet) – Isac (cap) Palacios Colin Sirot (Castang) Zahi (Serreseque) – Loustau (Laborde).  Entr : Bert

 

Buts : Loustau (2) Zahi (2) Laborde

 

Arbitrage tragi-hystérique de l’inénarrable Mr Ashton de la ligue de Coimbra, assisté –heureusement- de Mr Da Silva (SEF) et Pina (Café Burette).

 

« Mas is Mas Â» chantait Michel Delpech, (ou à peu près) et ne changera pas. Pas plus que ne change le résultat de la traditionnelle demi-finale du championnat Asso-corpo de foot : Le foot corpo est un jeu qui se joue à onze et ou le Loyal gagne toujours à la fin…

En l’occurrence assez aisément, mais beaucoup moins que le score de ce clasico ne pourrait le laisser penser.

Après une causerie destinée à innover tactiquement et à porter sur les fronts baptismaux une organisation en 4-5-1 qui ne survivra pas à la première minute, le Loyal très teinté de FC Pau des eighties démarrait sur les chapeaux de roues : déboulé de La Mouche sur le côté gauche, centre (ou tir ?) dévié par un providentiel défenseur portugais aux pieds en contreplaqué dans ses propres filets : Un à zéro au bout de trois minutes, un début de match idéal. Pas suffisant pour calmer les ardeurs belliqueuses de nos adversaires champions du monde de la pleurnicherie organisée, princes de l’invective gratuite. Aidé en cela par un banc de touche survolté : un cerveau pour huit c’est définitivement trop peu pour entendre autre chose que des âneries…

Averti de ce contexte particulier, le Loyal continuait à réciter sa partition, et arrivait à la pause avec trois buts d’avance, Seb Loustau ayant par deux fois pulvérisé le gardien adverse. Trois buts et non cinq, le festival du  pathétique arbitre de Mas ayant commencé : But refusé pour hors-jeu sur un centre en retrait (règle locale), but refusé pour hors-jeu de position de Kader Zahi sur un ballon contré par Hervé Palacios de l’autre côtè du terrain qui part seul marquer (règle locale) expulsion temporaire de Seb Loustau pour une raison encore non élucidée, agitation totale et ridicule de referee : pathétique.

Le Loyal reprenait la seconde mi-temps avec une composition d’équipe modifiée, et sur une incompréhension Boube-Kader Mas réduisait le score, ravivant par là même sa motivation sans faille, et l’agitation de son banc de touche. Les débats se musclaient, et Kader Zahi doublait enfin la mise pour définitivement décourager Mas, avant que Fred Laborde ne corse l’addition alors que les joueurs de Mas réclamait que le ballon soit sorti suite à la blessure d’un de leurs : En totale cohérence avec le légendaire fair-play de nos adversaires du jour, nous n’en fîmes rien : tendre l’autre jour ce n’est pas le genre de la maison.

Voilà le Loyal donné moribond au printemps en route vers une quatrième finale de rang, et bien décidé à la gagner…

 

Les étoiles

 

Caballero : 4. Sollicité uniquement sur coups de pieds arrêtés, il a fait preuve d’autorité. Impuissant sur le but.

Barji : 4,5. Une charnière impériale, bien que parfois trop ambitieuse dans la relance. Dominateur dans les airs.

Antunes 4,5. Même commentaire que son compère –les airs en moins, faut pas charrier…- et un sens de l’anticipation précieux.

Gouvet : 4. Une prestation de haut vol : pas un ballon perdu, pas une passe ratée, un coup de coude chirurgical sur le très pénible attaquant adverse. Mais tout ça en cinq minutes de présence seulement…

Leboube : 3. Trop de déchet dans la relance (à l’origine du but de Mas), des fautes inutiles, mais une agressivité et une vitesse de course précieuses dans ce genre de rencontres.

Mirat : 3. Les jambes lourdes, tour du Béarn oblige, Miratovic a tenu sa place réussissant l’exploit de se mettre l’arbitre à dos en trois minutes (tutoiement non réglementaire) 

Casadaban : 4. Très solide prestation du Chabal du loyal. Bon sur l’homme et précis dans la relance.

Isac : 5. Un match de guerrier, des semelles discrètes mais efficaces, et pas un mot. Que du bonheur, un capitaine exemplaire.

Palacios : 4.75. L’inactivité a légèrement diminué l’abattage d’ El Magnifico, en aucun cas son engagement physique, son rayonnement dans les airs, et sa  technique individuelle.

Colin : 4.75. Encore un sur qui les années n’ont pas de prise. Une activité monstrueuse, une maîtrise remarquable devant les provocations de son adversaire direct, et quelques kilomètres parcourus.

Zahi : 4, 5.  La mouche n’est pas au sommet de sa condition, mais le toucher de balle est là, et le sens du but aussi. Un doublé (CSC accordé par la FIFA) décisif.

Castang : 2.75. Ca allait un peu vite pour Jeff, qui s’est quand même procuré deux belles occasions de but. Grippé, comme son pied droit.

Serreseque : 2. Déçu de son maigre temps de jeu, mais en difficulté immédiatement face à l’agressivité de ses adversaires. Deux occasions énormes vendangées, ce n’était pas son jour…

Sirot : 3. Ce n’est pas le type de climat qu’il affectionne, et cela s’est vu. Une passe décisive, quelques belles remises, une entente surprenante avec certains attaquants, et c’est tout : pas assez, on ne prête qu’aux riches !

Loustau : 5. Le mercato est une totale réussite pour le Loyal dont les deux recrues ont brillé. Seb fut un poison permanent par sa vivacité (on ne savait même plus que ça existait un attaquant vif depuis la disparition de Satanas Tardan dans la luzerne de Siros) sa frappe de balle et surtout sa combativité. Un état d’esprit parfait ce qui ne gatte rien… 

Laborde 4. Bonne rentrée de la musaraigne, auteur d’un but de rapine dont il a le secret alors que les joueurs de l’équipe adverse tentaient de passer au marbre la jambe droite de leur milieu défensif.

Bert 4. Un coaching magique mais sous influence. Des rentrées simultanées en début de seconde période qui ont fragilisé l’équipe, (mais tout le monde doit jouer), des décisions spectaculaires (Scifo sur le banc au bout de 30 minutes), ou incompréhensibles (Loustau milieu gauche). Mais à l’arrivée ça gagne sans trembler…

 

 

 

LRC ESPA rugby 12/06/2004 (le 15/10/2007 à 16h05)

 

12 JUIN 2004

LOYAL RC – ESPA    25 – 10

5 essais de L.ESPRABENS (2) SERRESEQUE CHEYROU GERBET

 

LRC : BONNEMASOU. LAGARRUE. MINDUTEGUI - ORTEGA. ABERT-  CHEYROU. CAZENAVE. DARRIGRAND (LAPALU)- DA ROCHA (m)  ESPRABENS (o). (BERT) SERRESEQUE. SABIN.(ARCE) G.GOUVET (RAJOL) . GERBET.(MIREMONT) 

 

ESPA : CARELLA. LAFARGOUETTE. J.GOUVET – WINOGRAD. PELLEGRY – LALOO (ELORRIO). LAVEAU. CASTANG (BERRASATEGUI) - DAUBISSE (m).  DUCES (o) – PALACIOS. LABETA. BOURDEN. CHODERNIC. DUHALDE (ELGOYHEN).

 

Arbitrage d’une remarquable constance dans l’incohérence de Mr SABATTE, du comité de côte d’argent.

Terrain souple mais vaguement délimité. Public nombreux et enthousiaste.

Collation de premier ordre à la mi-temps, organisée de main de maître par 

Jean-Bernard ETCHEBEST le sommelier du Top 16.

 

A l’occasion de son assemblée générale, le Loyal s’est produit en exhibition exceptionnelle à Urrugne, pour son second match de rugby de l’année. Toujours invaincu en territoire d’ovalie, le LRC rencontrait à cette occasion une équipe de l’écureuil sportif à forte coloration LRC, 11 joueurs portant la double casquette.

Suite à une cascade de forfaits diversement excusables et appréciés des présents, les deux équipes ont du faire appel à de la main d’œuvre locale, la fine fleur du rugby d’ Euskadi s’est donc retrouvée sur la pelouse.

Les forces apparaissaient néanmoins déséquilibrées, l’ ESPA ayant eu la bonté d’intégrer un certain nombre de footeux, dont Jeff CASTANG, la honte du sport béarnais. Bien calée autour d’un attelage WINO/PELLEGRY de 300 kg, l’hétéroclite armada bancaire allait s’en sortir mieux que prévu, dans le sillage de son bouillonnant talonneur, l’inusable Manu LAFARGOUETTE. A peine sorti d’une white-night dont il a le secret, (et à laquelle il avait eu la présence d’esprit d’associer 3 titulaires du LRC, dont l’un d’entre eux, en difficultés bancaires, se ralliera au dernier moment et sous la contrainte aux couleurs rouges et grises de l’ ESPA) le petit taureau de Labastide allait user de ses deux armes favorites : une vaillance incomparable, et une capacité à transformer les règles de l’international board à son avantage qui ne l’est pas moins. Autour de lui, deux piliers à l’ancienne (CARELLA et J.GOUVET), DAUBISSE le fils naturel de Jean DAUGER à la manÅ“uvre, associé pour l’occasion à Titi DUCES le canonnier de Bassoues, 

les ex-pattes de LAVEAU en troisième ligne, et de la bonne volonté pour les autres. Avec comme signe révélateur d’une préparation quasi-scientifique, une seule et unique combinaison en touche.

Au LRC, les choses étaient plus claires : Bonbon en tête de mêlée, une troisième ligne de pénibles comme le rugby en produit une par siècle (DARRI/CHEYROU/CAZENAVE) une charnière solide et joueuse, et des 

3/4 vieillissants mais expérimentés, dopés par la présence de Fred SERRESEQUE. Sans être à sens unique, le match sera globalement maîtrisé par le LRC, la défense au centre du terrain de l’ESPA ne présentant pas toutes les garanties souhaitées. Lolo ESPRA en profita donc pour renouer avec l’en-but, par deux fois, ses 106 kg se révélant un obstacle insurmontable à une intervention défensive censée d’Herva PALACIOS, promu centre physico/physique de l’ESPA. Fred SERRESEQUE faisait parler ses jambes, mais Gael GOUVET et VAN GERBER rivalisaient de maladresse (un pari entre eux ?) ce qui maintenait le suspense. CHEYROU, le sécateur de la place Royale, entrait alors en scène, pour étêter Titi DUCES d’une cravate d’école (il en vend, c’est une sorte de réflexe professionnel). Un bridge à recoller et deux plaques lombaires à passer au marbre pour Titi, ça aurait pu être pire… Le sniper n’en restait pas là, et tentait de dissoudre Manu d’un plaquage aussi retentissant qu’à retardement. Mais le torillon est solide, et la sanction divine allait s’appliquer assez vite. Nouveau plongeon désintégrant du troisième ligne du Loyal, qui se heurtait au sabot fraîchement ferré de Manu : huit points de suture, et une heure de retard à l’apéro.

La condition physique générale, les approximations diverses et l’incohérence totale du référee rendent tout commentaire précis impossible dès la huitième minute de jeu. Au terme d’une sarabande chaotique, le LRC s’imposait à l’usure et grâce à son banc de touche, avec en point d’orgue un essai de Van GERBER, venu d’un coup d’aéroplane depuis Paris participer à la rencontre, qui pointait en coin grâce à sa légendaire vitesse de course...

 

Le jeu et les joueurs (LRC only)

 

Bonnemasou 4: Solide, un peu alcoolisé, mais dominé par Lafargouette dans le jeu au sol…

Lagarrue 3: s’il a aujourd’hui le poids d’un pilier de nationale, il n’en a pas tout à fait le rayonnement. Quelques mauvais gestes détectés à la vidéo, la FIRA tranchera.

Ortega 4: Jean Condom a encore été sobre et utile. Quelques belles charges.

Abert 3: Des débuts encourageants sous la tunique rugby du LRC rugby. Une condition physique qui prête encore à discussion, mais pas de malaise cette fois.

Cheyrou 1: Les cachets étaient sur dosés, il n’a pas supporté : des plaquages destructeurs sur des grabataires, des manchettes tout droit sorties d’un film de kung-fu, le sniper n’était pas maîtrisable.13 points quand même, dont 8 de suture.

Cazenave 4: dans la famille pénible, je demande le frère… Du jus, des courses, des tampons, un peu trop pour certains de ses adversaires.

Darrigrand 4: à côté de ses deux acolytes de  la troisième ligne, il a semblé calme, voire timoré. C’est dire…

Lapalu 3: Lapaluche a surpris tout le monde : plus teigneux qu’au foot (c’est pas dur…) le tarbais.

Da Rocha 4: Première sélection réussie pour la nouvelle recrue du LRC. A confirmer, il est jeune et encore perfectible, mais volontaire.

L.Esprabens 5: deux essais en force, Lolo est incontestablement sur la pente ascendante.

F.Serreseque 5: C’est le seul à avoir des pattes, forcément ça se voit. Surtout face à Jeff Castang.

Bert 3: Moins pathétique que lors de sa précédente prestation rugbystique, l’irlandais s’avère néanmoins un pilier friable. Deux tentatives avortées de relever des mêlées avec pour signe le 2° ligne polonais de L’ESPA (un vieux contentieux…)

Sabin 2: Même dans ce contexte plus que favorable, l’élégant a déçu.Un demi placage détecté à la vidéo à la trentième minute.

G.Gouvet 2: Des en-avant comme s’il en pleuvait (c’est génétique) ont empêché sa vitesse de s’exprimer.

Rajol, dit « Rajman Â» 2: L’homme araignée a plus de mal à survoler les défenses que les tables des boîtes de nuit parisiennes.

Gerbet 3: le décalage horaire entre Paris et Urrugne explique sûrement sa prestation. Un essai malgré tout.

Carella 3: Aussi discipliné et réfléchi que d’habitude.

Lafargouette : Un tigre, avec tout ce que ça comporte d’avantages et de débordements. Omniprésent.

J.Gouvet 3: Une tenue en mêlée correcte (mais ça ne poussait pas…) et des placages en pagaille. Pour le reste, circulez, y’a rien à voir…

Winograd 3: Le seul seconde latte d’Europe à toucher quarante ballons dans un match. Absent du combat, mais présent sur le terrain.

Pellegry 3: Le retour du lourdais à un poste inhabituel -mais en adéquation avec son physique- de seconde ligne pousseur s’est terminé sans blessure. Et sans éclat.

Laloo 4: La louche n’est pas mort, il aime toujours le miel ! Oscar Midi Olympique pour sa prestation remarquée lors de la soirée.

Ellorio 4: Le mannequin navarrais a réussi à contenir son tempérament volcanique. Pas d’accrochage, pas de nouveaux amis, un exploit.

Laveau 3: Preneur en touche aérien, il a par contre définitivement perdu l’accélération foudroyante qui faisait sa force. Et pas qu’un peu.

Castang 2: Bien qu’infiniment moins performant qu’il ne le pense, il a tenu sa place. Sauf en défense ou il s’inspire visiblement de son idole, C.Sabin.

Daubisse 3: Une condition physique douteuse empêche le Bayonnais de faire toujours ce qu’il voudrait. La tête dit oui, les jambes disent non.

H.Palacios 3: Débuts rugbystiques prometteurs du puissant 3/4 centre espagnol. Un en-avant d’école sur une des rares occasions de l’ESPA.

Labeta 2: C’est plus vraiment ça, mais le genou a tenu. Défaillant à partir de 22h.

Bourden 4: Le petit prince a récité sa partition à l’ancienne, avec talent.

 

Merci à Jean-Bernard et Alain du top 16 à Saint-Jean de Luz pour le remarquable et généreux accueil réservé à nos joueurs (collation/méchoui/apéro de premier ordre dans une ambiance parfaite) et à Jean-Michel du « Kote Â» à Hendaye pour la soirée de clôture du festival d’art et essais.

Le Loyal a profité de cette occasion pour remettre un don de 450 € à une méritante association qui tente d’aider les personnes atteintes d’une maladie orpheline, le syndrome de West. 

 

 

Loyal RC – MAS 3 – 3

Buts pour le LRC : Guilhem (6°) Larios (40°) Sirot (76°)

Loyal RC : WINOGRAD . MIRAT (L.ESPRABENS) SERRESEQUE  C.PALACIOS F.TILLOS -  LARIOS  HARISTOUY (BERNATET) H.PALACIOS  SIROT (CASTANG)

J.TILLOS (TARDAN)  GUILHEM (cap)   Entraîneur J.GOUVET

 

Le Loyal RC a connu les pires difficultés à arracher le match nul, face à des maçons jouant comme des bucherons. Plus motivés que pour un derby FC Porto / Benfica, les joueurs de chez MAS ont attaqué le match façon championnat d’Europe espoir. Absolument pas découragés par le but initial du capitaine Guilhem, ils vont en effet marquer à trois reprises durant une première demi-heure marquée par l’apathie du LRC et les incidents provoqués par son président-juge de touche. Scifo sous le coup des sanctions du FLNC canal historique, Wino plus grave que grad, et les latéraux à la pêche, autant de raison de passer complètement à côté du début de match. Les entrées de Bernatet, Esprabens et Tardan allaient heureusement réveiller les verts et blancs. Les deux premiers montraient l’exemple en mettant le pied et en gagnant des duels (et en silence…),  quand à Satanas, il décrispait l’ambiance un peu houleuse en finissant sa première chevauchée fantastique par deux triples boucles aériennes avec atterrissage dans l’herbe fraîche du stade de Siros, et ce, sans assistance extérieure. Efficacité nulle, mais note artistique remarquable. Il récidivait deux minutes plus tard en réussissant un quadruple contact involontaire et pathétique, avant d’être spolié d’un pénalty, de prendre un coup de pompe à terre que n’aurait pas renié le Palmié de la grande époque, et de semer la traditionnelle zizanie qui accompagne chacune des ses apparitions : du grand art…    

     En attendant, le Loyal refaisait surface et atteignait la pause avec un seul but de retard, une astucieuse frappe enroulée du gauche de Barrio ayant ramené le score à des proportions plus logiques. L’évènement marquant de la première mi-temps, outre l’agressivité déplacée des locaux, étant la magnifique prestation de Berron au poste inhabituel de juge de touche, qui avec une gestuelle venue d’un autre monde amena de l’eau au moulin des pleurnicheurs du sécateur FC. Il fut heureusement remplacé à ce poste à la mi-temps par un arbitre assistant professionnel et pacifique, qui permit aux débats de se poursuivre dans la plus grande sérénité. 

La seconde mi-temps sera d’une autre facture, le physique des joueurs de Mas n’étant pas à la hauteur de leur volonté. Petit à petit le LRC prenait l’ascendant, Lolo Sirot égalisant d’une remarquable frappe du gauche. Mais l’absence d’un véritable buteur se faisait sentir, et des occasions magnifiques étaient vendangées tout au long de la seconde partie de la rencontre. 3-3, Mas avait atteint son Everest, dans un climat et un esprit peu conformes à ce que l’on attend de ce genre de match.

Vivement le match retour…

 

 

 

 

Les étoiles

 

Serge WINOGRAD  2 : c’était le Sergio qui fait peur ! scotché sur sa ligne, hésitant dans les sorties et pas chanceux pour deux sous. Une parade pour les photographes, une belle prise de balle sur une frappe lointaine, et c’est tout.

Jean-Michel MIRAT  2 : il restait sur deux bonnes prestations, sa côte chez les bookmakers londoniens vient de s’écrouler : pas dans le match, et blessé avant la mi-temps, petit bilan …

Barney SERRESEQUE 3 : c’est un joueur de beach soccer : étincelant cet été contre Turboméca, il a semblé en difficulté. Malgré son physique de décathlonien il a un peu souffert de l’engagement physique inhabituel qui régnait sur le terrain. A sa décharge, il a joué à gauche, et avec le Kaiser comme premier relais : pas facile !

Laurent ESPRABENS 4 : une très bonne rentrée. Du jus, de l’engagement et peu de ballons perdus. Et en plus, un coup de gueule mémorable quand le terrain est devenu une cour d’école ou tout le monde parlait et s’invectivait.

Christophe PALACIOS 4 : il ne gagnera jamais le 100 mètres olympique, mais sa présence a rassuré. Solide, sobre, et impérial dans le jeu aérien, il a tenu la baraque. 

François TILLOS 3,5 : enfin associé à un stoppeur de métier, il a démontré que la forme revenait, dans un contexte difficile. Quelques risques inutiles, mais le petit prince de JB ne changera plus.

Laurent HARISTOUY 3 : en difficulté en début de rencontre, sa sortie a coincidé avec le retour du LRC dans le match. Bien plus efficace par la suite, il continue malgré tout à trop parler. A l’instar de son maître Peter White, il risque une suspension pour le prochain match. Et il n’est pas le seul…

Philippe BERNATET 5 : Dés qu’il est entré tout a changé : des tacles, des ballons bonifiés, des kilomètres parcourus, que du bonheur… et pas un mot.

Philippe LARIOS 3,5 : Moins à l’aise que d’habitude Josefa. Un but malgré tout, et un rôle de pompier en fin de match, alors que les attaquants de MAS allaient visiblement un peu trop vite pour la charnière du Loyal.

Hervé PALACIOS 5 : l’autre grand bonhomme du match. Il a réveillé tout le monde par son engagement et son abnégation. El magnifico, sans devenir un bourricot, sait mettre le bleu de chauffe quand il le faut.

Jeff CASTANG 2,5 : La diffusion sur ESPN sport de l’épopée des verts de 76 a eu des effets désastreux sur Jeff. Victime de troubles de la personnalité, il se prend de nouveau pour Dominique Rocheteau, limant la ligne de touche comme l’ailier qu’il n’a jamais été. Pourvu qu’il ne se présente pas au prochain match avec une perruque frisée et le mailllot Manufrance…

Laurent SIROT 3 : Match en demi-teinte pour l’intermittent du spectacle du LRC. Un but magnifique malgré tout, quelque gestes de classe, et une surprenante attitude de moine chaolin dans un contexte propice à la disjoncte.

Jacky TILLOS 3 : actif, volontaire, mais coupable d’inefficacité devant le but. Le bison n’est pas un goléador, mais il a travaillé dur.

Sylvain GUILHEM 3 : encore un but, des percussions fracassantes, mais un peu moins décisif que d’habitude le capitaine.

Satanas TARDAN 3 : le come-back du Marquis a ressemblé à un gala comico-taurin. Des roulades, de nouveaux amis, quelques actions réussies, et un nouveau surnom : la luzerne. Un retour marquant !

Jérôme GOUVET 4 : Un coaching transparent mais un coup de drapeau sur un joueur de MAS venu le provoquer alors qu’il faisait la touche qui a mis le feu aux poudres. Plus belliqueux encore sur le banc que sur le terrain

 

VENDREDI 27 JUIN 2003

19H00 STADE DE JURANCON

1° EDITION DE LA

  

LOYAL CUP

3 EQUIPES REGROUPANT LES MEMBRES DU LOYAL RACING CLUB, RENFORCEES PAR SIX INVITES (CHOISIS PARMI LES MEMBRES BIENFAITEURS DE L ’ASSOCIATION) 

S ’AFFRONTENT EN UN TOURNOI TRIANGULAIRE DE FOOTBALL.

LES ABSENTS

 

LES EXCUSES            : P LARIOS   L PELLEGRY   N BRUSQUE  P BERNAT-SALLES   F TEILETCHE  P ESPRABENS  F WINOGRAD   D TRAILLE  D BONNEMASOU  C ETCHEBEST  B BIRABENT  T LAGARRUE  S KEITH  C PARDAILLAN   F DEPART  J GNAKO  B SAFI  P DAUBISSE

 

LES EXCUSABLES                 : P CAMDEBORDE  C SABIN  L ESPRABENS  P CARBONEAU  S SERRESEQUE  JC CASSUTO  R CHERET L ZAPATA  D AUCAGNE  J TILLOS  J LEGLIB  JB DUPLANTIER

 

LES ROIS DU LAPINS   : JL SAUBAT  P DARRIGRAND 

LES FANTOMES          : L CAZENAVE  T LACANETTE  D ARRIETA  

B BOURDAA  P LACROUTS

LE MALENTENDU                 : H LATORRE 

 

COMPOSITION DES EQUIPES 

 

FC SECRETARIOS       : S WINOGRAD  H PALACIOS  P BERT  E MASTROTTO  S CARELLA  A BARAT-TOUIG  F SABATTE  JM ELISSALDE T CAMOREYT  C PALACIOS  D VIGNES  S GUILHEM  E CARCABAL  E LAPALU  L BAYLE-LASSERRE  P COLIN  P BLANC

 

XI DES PRESIDENTS    : F TILLOS  J GOUVET  C TARDAN  D CORSAND  D LABETA  JY SEBY  M LAFARGOUETTE  L SIROT  L PERE ESCAMP  F LABORDE  P GERBET  JC DEBAES  JM MIRAT  P LAPRADE  P TRIEP-CAPDEVILLE P RACZ  P LABAT  C PUYAU  JL ABERT  S CALVO 

 

AS MONEY               : JF CASTANG  C LAVEAU  P BERNATET  H RAJOL  F RISTORI  T PARDAILLAN  P LALOO  J PASCUAL  C LEHMAN L VAZ  B CHEYROU  P FAUCOGNEY  M GOUVET  P SERENA  R COMPANY  P EBEL  

 

 

Dire qu’il y eu du suspense dans cette première édition de la LOYAL CUP constituerait une indéniable exagération. Et pourtant, au terme d’une première rencontre marquée par une courte victoire 2 buts à 1 des favoris du FC Secretarios face à l’AS Money, le résultat final ne faisait pas l’ombre d’un doute. 

Les PALACIOS (S), BERT, HARISTOUY, COLIN, GUILHEM et autres VIGNES allaient se régaler toute la soirée…

Du côté de l’ AS Money, le fil rouge de la soirée se dessinait déjà : sans gardien de métier, point de salut ! 

Mathias GOUVET avait beau multiplier les sorties aussi peu académiques que décisives, il était clair que le miracle ne durerait pas deux mi-temps. Hérva PALACIOS d’une magnifique frappe enroulée clôturait d’ailleurs ce premier match, première étape de la marche glorieuse du FCS vers la Loyal Cup.  

Il faut dire que du côtè de l’AS Money, l’effectif était compté : privé de leur joker de luxe, le Horst Hrubesh des bords du Soust Hervé LATORRE, pour une sombre histoire de contrat non homologué à temps, les blancs payaient l’incapacité de leur tandem dirigeant à rassembler les énergies (positives).

Au coup d’envoi du second match, la big black team du XI des présidents n’en menait pas large, malgré son recrutement XXL, faisant passer le Grenoble de Fouroux pour une équipe de GRS en cure d’oxygénation.

Jusqu’au coup d’envoi, pas tout à fait il est vrai : dans un réflexe d’autodestruction dont il a le secret, Francis SABATTE exigeait de jouer dans les buts du FC Secretarios. Les tireurs d’élite du 11DP n’en demandaient pas tant, et vingt secondes montre en main après le coup d’envoi, le monolithique portero du FCS encaissait un lob magistral du milieu de terrain de la part d’un Laurent SIROT fort inspiré. La messe était dite, l’abattement le disputait à l’incompréhension dans le camps des verts, qui se désagrégeait progressivement, avant de toucher à la quintessence du ridicule lorsque Stéphane CARELLA qui avait succédé au Nez dans les buts (la peste après le choléra) s’infligeait un auto goal sur un centre sans angle de JM Mirat. 

 

L’anecdotique pénalty d’Eric CARCABAL, qui se faisait justice lui-même après avoir été victime d’un –très- léger tirage de maillot de Yoyo PERE-ESCAMP, n’empêchait en rien l’addition de se corser : 5 – 1, avec un festival du quatuor offensif du 11DP Fargs/Satanas/La musaraigne/La poye, alimenté en caviars par Bernie SCIFO. 

Le dernier match pouvait donc être décisif, à l’hypothétique condition que l’AS Money ait profité de son temps de repos pour retrouver ses esprits, et réussisse à s’imposer par trois buts d’écart. Une rapide bévue défensive permettant à Christophe TARDAN d’ajouter un nouveau but à sa collection, l’affaire était pliée au plus tôt. Valeureux, les poulains de Lavdep s’accrochaient, dominaient grâce à leur milieu de terrain ibérique COMPANY PASCUAL, mais la garde de fer du 11DP, TRIEP RACZ, tenait la boutique :

No pasaran !!!  

Un but généreux accordé par l’arbitre sur une position de hors jeu permettait aux nombreux commentateurs de la presse audio visuelle présents pour relater les débats, d’entretenir un semblant d’indécision, mais rien ne bougerait désormais.

Moins brillant mais plus en place que ses adversaires, le 11DP était le premier à graver son nom sur le saladier d’argent de la LOYAL CUP, indiscutablement destiné à ranger au rang de vieilles reliques démodées les Brenus, saladier d’argent et autres coupe Jules Rimet d’opérette qui faisaient jusqu’ici référence dans le sport mondial.

Meilleur buteur                 : Christophe TARDAN, 11 des présidents

Meilleur espoir          : Jean-Yves SEBY, 11 des présidents

Meilleure attaque      : 11 des présidents ( 6 buts )

Meilleure défense     : 11 des présidents ( 2 buts )     
 Un grand merci à L’union Jurançonnaise qui a mis son stade à notre disposition, et à N.SARTHOU le jeune arbitre qui est venu nous rendre le service d’officier, avec talent et discernement.

 

LOYAL RC  / GOLDEN BLACKS   6 - 2

14/11/2005 Ã  Jurançon 

LRC : Winograd – B.Bernatet (Camoreyt), Mirat (Antunes), J.Gouvet, F.Tillos, (Sabatte) – Haristouy (H.Palacios), P.Cazenave (Blanc), Sirot, Sabin (Castang) – F.Serreseque (Puyau), J.Tillos (Laborde)

Entr : P.Bert

Buts : Serreseque (3) Sirot (2) Cazenave

 

Dans le sillage d’un Fred Serreseque inarrêtable, le Loyal a remis les pendules à l’heure, et montré qu’il faudrait encore compter avec le double champion en titre. Privé de ses trois attaquants vedettes, le LRC a pratiqué un jeu de haut niveau, favorisé par un milieu de terrain royal. Quand Palacios et Cazenave décident de s’y filer, Sirot se retrouve placé dans de bonnes conditions, et peut alterner jeu court jeu long, les appels des rapides Serreseque et Laborde ayant fait exploser la défense d’une équipe pourtant très solide, jeune, rude, incontestablement la meilleure rencontrée dans ce championnat. Menant rapidement 2 – 0 puis 3 – 1, les blancs  ont fait le gros dos dans la tempête, Wino a fait les arrêts qu’il fallait, et comme les bains de boues ont toujours réussi à une arrière garde très billèroise, il fallait être gaillard pour s’aventurer dans la zone fatidique. Le score prit ensuite des proportions flatteuses, Lolo Sirot y allant de son petit coup franc syndical, et Pat Cazenave honorant sa première cape d’un but splendide.

Une très belle performance donc, qui relance le Loyal dans la course aux demi finale, et constitue un avertissement pour tous les futurs adversaires du champion : les vieux ne sont pas morts, loin s’en faut !

 

Winograd. 5. Tel le sphinx, Sergio renait de ses cendres une fois par an, et le bon jour qui plus est. Tant et si bien que T.Lagarrue pourtant sur le banc a préféré lui laisser finir un match qu’il maîtrisait à la perfection.

Mirat 4. Ce n’est pas encore l’étoile d’or, mais c’est nettement mieux notamment en défense.

B.Bernatet 3,5. Première cape réussie pour Joe, qui a fait le métier compensant les quelques ballons perdus par sa hargne et son métier.

Antunes  3. Petit coup de pompe pour Fernandinho, inhabituellement en difficulté défensivement. Mais l’expérience aidant, il a assuré l’essentiel.

F.Tillos 4,5. Prestation brillante mais écourtée par de nouveaux ennuis musculaires pour PPJB, dont la sortie s’est ressentie sur le champs.  

F.Sabatte 4. Il n’est plus très vif, mais le Nez s’est montré un patron de défense sérieux.

J.Gouvet 4.5. Le sanglier s’est battu comme un tigre, haranguant partenaires et entraîneurs, pour communiquer sa rage de vaincre. Rarement pris en défaut contrairement aux allégations de son coach, visiblement destinées à le garder sous pression. Intraitable.

Camoreyt 3. Lombardo a entamé sa prestations par trois interventions qui valaient chacune un rouge, avant de se calmer, et de prendre la mesure de la difficulté de défendre face à des adversaires aussi vifs.

Haristouy 3. Prestation en demi teinte du Kaiser nettement moins à son avantage que lors de ses précédentes sorties.

P.Cazenave  5. La classe. Pas un mot, des ballons propres, des duels gagnés, des accélérations meurtrières et un but de rêve : pas mal pour un début !

Blanc 4.5.  Dans un match aussi rythmé, Old White a surpris tout le monde en réalisant une partie remarquable,  donnant à tous une leçon de placement et de rigueur.

Palacios  5. Idem, à part que lui on le savait c’est à chaque fois : le boss…

Sirot 4. La vista à l’état pur, et un rapport mètres parcourus / efficacité imbattable. En course pour le soulier d’or…

Sabin 4. Il ne trouve plus le chemin des buts, mais a livré une copie propre.

Castang 4. C’est le mystère de l’année : que c’est-il passé pendant l’été pour que Jeff retrouve son football ? En tout cas c’est fait, avec confirmation de son retour dans un contexte difficile, y compris en pointe.

J.Tillos 3,5. Victime du mal familial, le bison est sur le flanc, après s’être démené sur le front de l’attaque, ou il a su se rendre disponible.

Serreseque 5. Premier Hat-Trick pour le dribbleur bizanosien, dont les GS n’ont vu que le numéro. Trop rapide…

Puyau 3,5. Puyadona a fait ce qu’il a pu, tentant de conserver le ballon et de jouer en pivot. Bizarrement laissé sur le banc par Coach Berron en seconde mi-temps.

Laborde 4. Il n’a pas marqué, mais il a fait marquer, et il a donné le tournis à ses adversaires.

Bert ? . Tel un Domenech Béarnais, coach Berron gagne mais ne convainc pas. Son affable caractère s’accommode mal de la gestion des psychopathes associés qui constituent l’ossature de cette équipe. Dépité par les réactions d’humeur de ses joueurs, l’irlandais va méditer sur la suite et devoir prendre des résolutions drastiques. Si il coache, il doit êtres seul maître à bord, et s’imposer. Bon courage…

LRC MAS 10 oct 2007 1/2 finale (le 13/10/2007 à 16h40)

 

LOYAL RC  / MAS

½ finale Championnat 2007, 11 Septembre 2007 à Aressy

LRC – MAS 5  -  1

 

LRC : Caballero – Leboube (Mirat) Casadaban Barji Antunes (Gouvet) – Isac (cap) Palacios Colin Sirot (Castang) Zahi (Serreseque) – Loustau (Laborde).  Entr : Bert

 

Buts : Loustau (2) Zahi (2) Laborde

 

Arbitrage tragi-hystérique de l’inénarrable Mr Ashton de la ligue de Coimbra, assisté –heureusement- de Mr Da Silva (SEF) et Pina (Café Burette).

 

« Mas is Mas Â» chantait Michel Delpech, (ou à peu près) et ne changera pas. Pas plus que ne change le résultat de la traditionnelle demi-finale du championnat Asso-corpo de foot : Le foot corpo est un jeu qui se joue à onze et ou le Loyal gagne toujours à la fin…

En l’occurrence assez aisément, mais beaucoup moins que le score de ce clasico ne pourrait le laisser penser.

Après une causerie destinée à innover tactiquement et à porter sur les fronts baptismaux une organisation en 4-5-1 qui ne survivra pas à la première minute, le Loyal très teinté de FC Pau des eighties démarrait sur les chapeaux de roues : déboulé de La Mouche sur le côté gauche, centre (ou tir ?) dévié par un providentiel défenseur portugais aux pieds en contreplaqué dans ses propres filets : Un à zéro au bout de trois minutes, un début de match idéal. Pas suffisant pour calmer les ardeurs belliqueuses de nos adversaires champions du monde de la pleurnicherie organisée, princes de l’invective gratuite. Aidé en cela par un banc de touche survolté : un cerveau pour huit c’est définitivement trop peu pour entendre autre chose que des âneries…

Averti de ce contexte particulier, le Loyal continuait à réciter sa partition, et arrivait à la pause avec trois buts d’avance, Seb Loustau ayant par deux fois pulvérisé le gardien adverse. Trois buts et non cinq, le festival du  pathétique arbitre de Mas ayant commencé : But refusé pour hors-jeu sur un centre en retrait (règle locale), but refusé pour hors-jeu de position de Kader Zahi sur un ballon contré par Hervé Palacios de l’autre côtè du terrain qui part seul marquer (règle locale) expulsion temporaire de Seb Loustau pour une raison encore non élucidée, agitation totale et ridicule de referee : pathétique.

Le Loyal reprenait la seconde mi-temps avec une composition d’équipe modifiée, et sur une incompréhension Boube-Kader Mas réduisait le score, ravivant par là même sa motivation sans faille, et l’agitation de son banc de touche. Les débats se musclaient, et Kader Zahi doublait enfin la mise pour définitivement décourager Mas, avant que Fred Laborde ne corse l’addition alors que les joueurs de Mas réclamait que le ballon soit sorti suite à la blessure d’un de leurs : En totale cohérence avec le légendaire fair-play de nos adversaires du jour, nous n’en fîmes rien : tendre l’autre jour ce n’est pas le genre de la maison.

Voilà le Loyal donné moribond au printemps en route vers une quatrième finale de rang, et bien décidé à la gagner…

 

Les étoiles

 

Caballero : 4. Sollicité uniquement sur coups de pieds arrêtés, il a fait preuve d’autorité. Impuissant sur le but.

Barji : 4,5. Une charnière impériale, bien que parfois trop ambitieuse dans la relance. Dominateur dans les airs.

Antunes 4,5. Même commentaire que son compère –les airs en moins, faut pas charrier…- et un sens de l’anticipation précieux.

Gouvet : 4. Une prestation de haut vol : pas un ballon perdu, pas une passe ratée, un coup de coude chirurgical sur le très pénible attaquant adverse. Mais tout ça en cinq minutes de présence seulement…

Leboube : 3. Trop de déchet dans la relance (à l’origine du but de Mas), des fautes inutiles, mais une agressivité et une vitesse de course précieuses dans ce genre de rencontres.

Mirat : 3. Les jambes lourdes, tour du Béarn oblige, Miratovic a tenu sa place réussissant l’exploit de se mettre l’arbitre à dos en trois minutes (tutoiement non réglementaire) 

Casadaban : 4. Très solide prestation du Chabal du loyal. Bon sur l’homme et précis dans la relance.

Isac : 5. Un match de guerrier, des semelles discrètes mais efficaces, et pas un mot. Que du bonheur, un capitaine exemplaire.

Palacios : 4.75. L’inactivité a légèrement diminué l’abattage d’ El Magnifico, en aucun cas son engagement physique, son rayonnement dans les airs, et sa  technique individuelle.

Colin : 4.75. Encore un sur qui les années n’ont pas de prise. Une activité monstrueuse, une maîtrise remarquable devant les provocations de son adversaire direct, et quelques kilomètres parcourus.

Zahi : 4, 5.  La mouche n’est pas au sommet de sa condition, mais le toucher de balle est là, et le sens du but aussi. Un doublé (CSC accordé par la FIFA) décisif.

Castang : 2.75. Ca allait un peu vite pour Jeff, qui s’est quand même procuré deux belles occasions de but. Grippé, comme son pied droit.

Serreseque : 2. Déçu de son maigre temps de jeu, mais en difficulté immédiatement face à l’agressivité de ses adversaires. Deux occasions énormes vendangées, ce n’était pas son jour…

Sirot : 3. Ce n’est pas le type de climat qu’il affectionne, et cela s’est vu. Une passe décisive, quelques belles remises, une entente surprenante avec certains attaquants, et c’est tout : pas assez, on ne prête qu’aux riches !

Loustau : 5. Le mercato est une totale réussite pour le Loyal dont les deux recrues ont brillé. Seb fut un poison permanent par sa vivacité (on ne savait même plus que ça existait un attaquant vif depuis la disparition de Satanas Tardan dans la luzerne de Siros) sa frappe de balle et surtout sa combativité. Un état d’esprit parfait ce qui ne gatte rien… 

Laborde 4. Bonne rentrée de la musaraigne, auteur d’un but de rapine dont il a le secret alors que les joueurs de l’équipe adverse tentaient de passer au marbre la jambe droite de leur milieu défensif.

Bert 4. Un coaching magique mais sous influence. Des rentrées simultanées en début de seconde période qui ont fragilisé l’équipe, (mais tout le monde doit jouer), des décisions spectaculaires (Scifo sur le banc au bout de 30 minutes), ou incompréhensibles (Loustau milieu gauche). Mais à l’arrivée ça gagne sans trembler…

 

 

 

Loyal Flying Wild Boars – Loyal Irish Fantômas RC

24 mai 2008 à Jurancon

 

FWB   bat  IFRC  9 buts à 6 (0-1  1-1  2-1  2-2  3-2  4-2  5-2  6-2  6-3  7-3  8 -  9-3  9-4  9-5  9-6) 

FWB : Castera – Lafargouette (L.Esprabens), Bayle (Rolles), Antunes (G.Gouvet), B.Bernatet – Isac (cap), Barji, Melville (Mondot) Sirot – Daulon (Loustau),  Vignes (Maldonado).  Ent. J.Gouvet

IFRC : Faucogney -  Franck Leboube (S.Serreseque),  Casadaban, Nesci, Leboube Fred (Mirat) – Chabanier, Sabin, Zahi, J.Castang- Carella, Guilhem.  Ent. P.Bert 

 

Arbitrage à la Fred Astaire de Patrick Bert, terrain inondé, un spectateur recensé, Lolo Zapata…

Buts  FWB : Sirot (2), Vignes, Loustau (2), Daulon, Maldonado, Isac, Rolles.

Buts IFRC : Zahi, Mailin, Franck Leboube (2) Guilhem (2)

 

Le Loyal Bi-Series a connu un troisième et dernier volet footballistique disputé dans des conditions dantesques. Le Irish qui restaient sur un très bon second match ont sombré corps et âmes, menés de six buts à cinq minutes de la fin d’un match qu’ils ont subi de bout en bout. Trahi par dix forfaits inacceptables, ils n’ont pu que limiter la casse. Chez les sangliers volants, c’est la fois précédente que des défections avaient pesé lourd. Ce coup-ci, pas de forfaits préoccupants de dernière minute, l’armada offensive était présente au complet pour la première fois et cela s’est vu. On peut même penser que sur un terrain plus praticable la différence eut été encore plus nette. Félicitations quoi qu’il en soit aux trente et un présents qui ont fait honneur aux valeurs du Loyal en honorant leur engagement dans des circonstances climatiques épouvantables. 

Place désormais au rugby qui sera comme prévu –et comme souhaité par le règlement – décisif : Les Irish peuvent encore inverser une tendance nettement à l’avantage des Wild Boars, mais il faudra pour cela réaliser le grand chelem, victoire pendant le match,  bonus offensif, et bonus apéro. Coach Berron qui déplore de devoir relancer ses joueurs sans cesse pour espérer les voir venir va devoir s’y mettre avec le concours de Lolo Cazenave le Monsieur Rugby des irish…

Les étoiles 

Castéra 4,3: Enorme prestation du portier des Sangliers, auteur de plusieurs sorties décisives et d’une claquette magistrale en reculant.

Antunes  3,8:  Un peu dilettante en début de match et impliqué sur l'ouverture du score des Irish, il s'est ensuite repris.

B.Bernatet 4: Encore une fois irréprochable 

Lafargouette 3,9: Très solide défensivement, le petit taureau de Labastide est allé à l’essentiel.

L.Esprabens 3,5: Même commentaire que son binôme, avec une apparition à la pointe du combat en fin de match, sans réussit3,9e.

G.Gouvet 4: Surprenante prestation de Gael pour son second match de foot : non content d’être solide en défense ou sa vitesse de course fit merveille, il a joué très juste et très vite, ne perdant pas de ballon.

Rolles 4: Une bonne prestation couronnée d’un premier but. Il a démarré arrière droit, a poursuivi milieu défensif et fini attaquant !

Bayle 3,8: Bonne rentrée de Lolo, qui devait une revanche à son équipe. Sérieux et intéressant offensivement par sa puissance.

Mondot 3,5: Agressé par Sabo, Briegel est resté calme. Solide lui aussi, et vaillant sous la tempête…

Isac 4:  Placé trop haut pendant une demie mi-temps, il a concouru aux difficultés initiales de WB. Revenu à la mine par la suite, il fut un premier relanceur précieux et agrémente sa prestation d’un but.  Placé libéro en fin de match, il a évité un nouveau scénario catastrophe à son équipe.

 Barji 4,3: Excellente première apparition en Bi-Series d’AZo. Très bon au milieu pendant une mi-temps, il est passé derrière ensuite pour faire souffler les cadets.

Melville 4: Sobre et efficace, il s’impose un peu plus à chaque match.

Sirot 4,2: deux buts de plus, et quelques caviars. Malgré des conditions à priori peu favorables, il a pesé sur le match qu’il a quitté sous les hourras de la foule après son doublé réalisé.

Maldonado 4: Entré difficilement dans le match, il s’est bonifié au fil des minutes, s’avérant plus utile en soutien du neuf qu’en pointe. Une frappe somptueuse pour marquer son premier but de la saison.

Vignes 4,2: Il adore le miel, il a été servi. Point d’ancrage précieux dans l’axe, il a fait jouer les feu follets qui l’entouraient, sans oublier de mettre un but de plus au passage 

Daulon 4: première sélection très réussie là aussi, l’apport offensif fut incontestable. Des appels judicieux, des décrochages intéressants, et une vitesse de course toujours présente. Un but après avoir éliminé trois défenseurs et le gardien dans la surface, et une fin de match en positio en de milieu défensif.

Loustau 4,6: Il a dynamité le match lors de son entrée, sa vitesse de course posant un problème insoluble à la défense des Irish. Après avoir manqué deux occasions sur ses deux premiers ballons, il réussit un doublé et une grande performance.

J.Gouvet 4,2: Définitivement cantonné au coaching, il a judicieusement profité de l’effectif de qualité à sa disposition, n’hésitant pas à procéder à des rotations rapides et à des réajustements tactiques permanents.

Faucogney 3,8: A l’image de castor, il en prend une valise en réalisant un bon match. Sur les bases de sa prestation précédente en début de match, il dévie ensuite un centre dans ses propres buts. Abandonné par sa défense, il réalise néanmoins de superbes arrêts.

Fred Leboube 3,8: Il a trouvé en qui parler en termes de vitesse, et visiblement il s’est retenu de tacler à tout va sur un terrain qui s’y prêtait.

Mirat 3,5: Prestation correcte mais sans relief au sein d’une défense en déroute.

Casadaban 4: Lui aussi a passé l’essentiel de son match à essayer d’écoper, sans succés.

Sabin 4,2: Un bien vilain tacle à son actif, mais curieusement Massimo s’est montré plus combattif qu’à l’accoutumée malgré des conditions difficiles. Sa sortie s’est immédiatement ressentie.

Chabanier 3,5: Pris lui aussi dans la tourmente qui a balayé le milieu Irlandais.

Carella 3: Un tacle stupide qui aurait pu faire mal sur un tel terrain, et des difficultés techniques logiques dans ces conditions.

Zahi 4,5: A peine rétabli d’une opération du genou, la mouche s’est révélé le plus dangereux des Irish, réussissant un superbe but de la tête.

Nesci 4: Bizarrement placé en défense centrale en début de match, il y fit bonne figure par sa vivacité et son engagement physique. Plus offensif par la suite, il fit souvent la différence mais abusa d’actions individuelles. Un combattant, il y en avait peu chez les Irish.

J.Castang 3,5: Le divorce est consommé entre Coach Berron et son joueur, irrité à la fois par son impuissance et celle de son équipe, et par la passivité du coach.

Mailin 3,5: L’invité surprise a joué par intermittence, réalisant néanmoins un bon match et marquant un but.

Guilhem 4: Captain en voulait et cela s’est vu. Deux buts et un état  irréprochable.

Bert 3,2: Arbitrage impeccable, et tout le match durant pour éviter à un sanglier boitillant de prendre le relai, un geste chevaleresque à signaler. Un petit relâchement final, avec des largesses sans conséquences accordées aux Irish. Lâché par nombre de ses joueurs et désolé de ne se compter que treize alors que vingt-cinq joueurs avaient confirmé leur présence, il était désabusé et cela s’est vu.

 

 

LBS round 1 26 avril 2008 

Score final FWB 3  IFRC 1

Bonus participants FWB

Bonus apéro match nul

Samedi 26 avril 2008 à Jurançon

Flying Wild Boars 3       Irish Fantômas RC 1                                                         buts : Sirot (2) Mondot pour les FWB, Alex Castang pour le IFRC.                     Arbitrage parfait de MM Sabin et Faucogney.                Terrain plus bondissant que les joueurs, petite chambrée.

FWB : Winograd - Esprabens (G.Gouvet), Mondot (Corsez), Rolles (Saux), Antunes (J.Gouvet) - Isac (Lafargouette), Da Silva (Seby), Sirot,  Youriev (Bayle) - Laveau (Maldonado), N.Gouvet (Da Rocha).  Entraineur J.Gouvet

IFRC : Lagarrue - Leboube Fred, Castang J, Leboube Franck, Casadaban (Ortega) - Chabanier (Laloo), Nesci(J Bordenave) Alex Castang (P.Bernatet) Haristouy (Carcabal) - Cazenave, Carella (Puyau).  Entraineur P.Bert

 

Un match de très haut niveau : voila le sentiment général qui prédisait au terme de l'ouverture en fanfare du Loyal Bi-Series. Constitueés comme annoncé de footeux mais aussi de rugbymen, les deux équipes se sont livrées à un affrontement appliqué, sérieux, et ce dans un état d'esprit remarquable. Tout serait donc parfait sans la blessure de Bambi qui a laissé une cheville à la réception d'un ballon aérien...

Les notes suivent...

Les étoiles 

(A la moyenne des notes des coaches)

 

Winograd : 4     Sergio a de beaux restes. Deux sorties dans les pieds qui ne respiraient pas l’explosivité mais qui font mouche. Fusillé à bout portant sur le but.

B.Bernatet : 4,25.       Joe n’a jamais été mis en difficulté. La charnière à 100 kg du Loyal a tenu, complémentaires les cadets !

Antunes :   4,5.  Mêmes commentaires !  Des difficultés de vision aérienne en début de match derrière son stoppeur de 2 mètres 50, puis de vision latérale derrière son stoppeur de 90 kg, puis de jeu de tête derrière sont stoppeur d’un mètre soixante, mais un match plein.      

Rolles        :      4     La tour de Pise n’a pas vacillé. Solide au début, créatif ensuite dans un rôle plus offensif, il ne dépare pas chez les manchots.

Corsez :     3     Des soucis de placement, mais une application certaine au service de l’équipe, et ce face à l’attaquant le plus remuant des Irish.

Mondot :    4,5   Le piston gauche des FWB a étonné. Très offensif au début (trop ?), il s’est ensuite révélé au milieu ou sa puissance fit merveille. Un but qui plus est pour Hans-Peter Briegel…

J.Gouvet :  4     Décisif en trois occasions : un tacle appuyé mais correct qui calme les ardeurs de Raynald Pedros, un tacle qui dévie une frappe victorieuse ensuite, et une tentative d’intimidation sur Little Castang qui commençait à faire la différence. Pour le reste, un état de délabrement physique pathétique et des attitudes psychotiques sur la touche qui inquiètent...

L.Esprabens : 3,75       Bref mais concluant retour de Lolo. Le dos va mieux, la machine est de retour !

Saux        : 4   Encore un novice qui a surpris. Rentré au milieu ou rien n’est simple, il a progressé au fil du match.

G.Gouvet :  4     Première apparition footballistique également, et assez prometteuse. Des lacunes techniques compensées par un souci de lâcher les ballons au plus vite et des cannes de feu, une bizzarerie familiale.      

Lafargouette : 3,25      Laminé par une course en montagne l’avant-veille, le torillon n’a pu assurer sa bouillante partition habituelle, mais il a arpenté malgré tout le couloir droit.

L.Bayle      3,15  Déception chez les WB qui avait beaucoup misé sur le perforant navarrais, auteur il y a quatre ans d’une prestation remarquée lors d’une Loyal Cup Footballistique. Visiblement tétanisé par l’enjeu, il ne s’est distingué que par un geste technique très rare. Une volée avec effet rétro (un trois bandes au billard) qui finit un mètre derrière lui… A sa décharge, les adducteurs sifflaient.

Isac :       3,75  Tiraillé comme son président par des problèmes de sciatique, le capitaine des sangliers volants a assuré l’essentiel, colmatant au milieu les brèches inhérentes à ces compositions d’équipes mixtes. Comme son président, le contexte quasi amical du match limite son rayonnement…

Séby :      3,50  S’il a peu joué, il n’a pas démérité, dans un rôle de milieu un peu trop défensif pour lui. Une fois passé sur l’aile, le fantôme de David Beckham a plané sur Jurançon.

Youriev :    4     Le russe est sorti précipitamment suscitant l’inquiétude du banc qui craignait le claquage, c’était juste une entorse du poumon gauche. Il s’est ensuite démené comme un beau diable, ratissant tous les ballons qui passaient à proximité de lui.

Sirot :      4,25  Pas vraiment une activité débordante, mais comme souvent décisive. Deux buts, quelques bonbons, et une fâcheuse manie à chercher systématiquement Gaby…

Da Silva :   3,65  CF Sirot. Une frappe somptueuse sortie par Lagarrue, et une tendance avérée à rechercher ses relais préférentiels au détriment de coéquipiers moins à l’aise techniquement, mais mieux placés !

N.Gouvet :  4     Plus jeune joueur de l’histoire du Loyal à seize ans et deux mois, il entre dans l’histoire du football mondial. Des pêchés de gourmandise au début, et une activité beaucoup plus efficace par la suite. Découpé par Boube qui le paiera…

Da Rocha :  4     A deux doigts de marquer à plusieurs reprises, ce fut un poison pour la défense adverse.

Laveau :     3,75  Une occasion ratée d’un rien, et des tentatives de déborder Boube qui auraient incontestablement réussi. Il y a dix ans…

Maldonado   3,25  Un coup-Franc somptueux sur la barre, mais une mobilité insuffisante et une influence qui ne l’est pas moins compte tenu de son âge. Sur la sellette…

Lagarrue     4,5   Deux parades décisives, mais crucifié de près sur les trois buts, dont un contré. Un effet anesthésiant sur les attaquants des FWB.

Fred Leboube 3,5  Si la FIFA n’en avait pas décidé autrement, il aurait marqué son premier but officiel, et à Garruche en plus ! Certes contre son camp, mais qu’importe…  Moins présent offensivement qu’à l’accoutumée et toujours aussi précis dans son jeu long…

J.Bordenave       NN   La tuile du jour : Bambi se fracture le péroné en retombant après avoir fait une tête sans opposition. La poisse…

J.Castang   4,25  Replacé en position de Libéro, peut-être la plus grande inspiration de coach Berron depuis dix ans… Solide.

Leboube Franck 3,5         Le même que son frère en moins explosif, mais en plus bavard. Après la peste, le choléra…

Chabanier   3,75  Le marathonien ne s’est pas mis dans le rouge, mais il prenait ses marques.

Laloo        3 ,75        Retour remarqué du Roberto Carlos de Saint Jammes, qui a labouré le couloir gauche de ses courses rageuses.

Casadaban   4     Le jeu léché de Marco a eu du mal à s’adapter au hourra football des premières minutes, mais il s’est calé au fil du match sur les exigences du moment.

P.Bernatet  4,25  Des qu’il est entré, le Chat a mis de l’ordre au sein du milieu des Irish quelque peu anarchique. Pour son retour il ne pouvait tenir un match entier, but the cat is back !

Carella       4     Christiano Ronaldo réincarné : la même coiffure, le teint halé, le même positionnement imprévisible, la même accélération… Non faut pas déconner quand même !  Surprenant toutefois puisqu’il n’est jamais sorti du match, créant même le décalage à l’origine du but d’une course rectiligne mais efficace balle au pied !

Haristouy    4     Courte mais solide apparition de Lolo, venu dépanner son équipe une mi-temps.

Carcabal     4,5   Retour fracassant du magicien du Vic Bilh. Décisif aux quatre coins du terrain, Sacha a fait la différence aussi longtemps qu’une condition physique précaire (cf 36 des 40 joueurs du match…) le lui a permis.

Alex Castang       4,5 Plus jeune buteur de tous les temps au Loyal, il entre dans l’histoire du sport mondial. Victime d’un peu trop de laxisme de la part des sangliers volants, il en profité pour faire la différence à plusieurs reprises.

Nesci        4,75  Raynald Pedros, l’enfant chéri du stade des champs, ne change pas. Toujours aussi virevoltant et généreux, il s’est battu comme un tigre. Aurait mérité un carton jaune pour simulation sur un tacle parfaitement correct du sanglier sur lequel il s’est roulé par terre comme un Satanas dans la luzerne de  Siros

L.Cazenave  4     Fringant à la pointe de l’attaque, le chanteur de Mexico à multiplié les appels en profondeur. Victime d’une attaque de moucherons téléguidés alors qu’il partait au but, il finit sa course en touche, mais balle au pied…

Puyau        3     Oscar Midi Olympique des étirements pour Kiki, terrassé par ses légendaires problèmes musculaires après seize secondes de jeu. Il ne put donc même pas faire admirer son pied gauche magique    

Bert         4,75  L’effectif à sa disposition laissait craindre une déroute, Fairclough en a tiré la quintessence, avec des idées de génie : Cazenave – Carella en pointe, Castang libéro…  Un peu de difficultés avec le coaching, des défections préoccupantes de joueurs cadres, mais si le management de l’équipe inquiète, son coaching fut parfait.

Sabin / Faucogney        4     Arbitrage digne d’un Celtic-Rangers des deux referee prêtés par les Fantômas, qui ont arbitré dans l’esprit, et sans juges de touches… B

 

 

 

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